En Tournée dans le leboutou : Koua Justin indésirable

  • 09/09/2013
  • Source : Le Patriote

Koua Justin, le président intérimaire de la jeunesse du Front populaire ivoirien (FPI), est désormais vomi par les populations ivoiriennes pour ses discours qui font l’apologie de la violence et de la guerre.

La preuve en a été donnée hier dans le Léboutou (département de Dabou) où les chefs coutumiers et les jeunes se sont farouchement opposés à des meetings que l’indésirable hôte devrait animer. En effet, celui qui appelle au renversement du pouvoir à chaque fois qu’il ouvre la bouche, n’est plus en phase avec les populations qui aspirent à la paix et à la réconciliation nationale après la crise qu’a connue la Côte d’Ivoire. En tournée dans le Leboutou, il a constaté qu’il n’est plus le bienvenu dans la région. Koua Justin a été en outre chassé par la chefferie traditionnelle et les jeunes de plusieurs villages où il devrait tenir des meetings. La mésaventure de l’intérimaire de Konaté Navigué a commencé à Lopou, dans le village de l’ex-ministre des Sports, Réné Diby. Annoncé pour un meeting, les chefs coutumiers et les jeunes se sont dressés contre ce rassemblement de la JFPI. Car, selon eux, Koua Justin à travers ses discours orduriers et incendiaires fragilise la cohésion sociale partout où il passe. Après ce revers, le président de la JFPI s’est rendu à Accradjo. Changement de village même situation.

Le meeting prévu a été purement et simplement refusé par les chefs et les jeunes. Pour eux, il n’est pas question que Koua Justin vienne briser la dynamique de paix et de réconciliation dans le village. Ayant compris que son discours anti-paix ne passe plus auprès des populations, le chef de la jeunesse du FPI a préféré une réunion à la résidence d’un militant du FPI, Lasme Mel, cadre à la SIR, dans le village de Veil-Aklodj, en lieu et place du meeting prévu. On le voit, Koua Justin est rattrapé par la haine permanente qu’il distille dans tous ses discours, incitant à la division et la violence. Alors qu’il espérait une popularité auprès de la population, c’est tout le contraire qui lui est servi. A lui donc de comprendre que les Ivoiriens sont fatigués de la violence sous toutes ses formes.

LO