“Protégeons l’environnement de nos enfants pour un développement durable ». C’est le thème autour duquel 1500 festivaliers vont s’affronter dans les disciplines suivantes : le théâtre, la danse traditionnelle, le chant chorale, le dessin, la peinture, le conte, le cinéma, la photographie, la cuisine et la poésie. Et ce, du 21 au 31 juillet prochain dans la région du Gbêkê.
L’information a été rendue officielle récemment au Foyer jeunes Viateur en présence des autorités administratives, politiques, coutumières, des acteurs et partenaires du système éducatif.
C’était à l’occasion du lancement officiel du festival des arts et de la journée de solidarité et de partage suivi du coup d’envoi de l’atelier de réflexion sur la nouvelle vision de la direction de la vie scolaire. Au nom de Mme le ministre de l’Education nationale et de l’Enseignement technique, Konin Aka a remercié les responsables de la vie scolaire de l’initiative avant de rappeler l’importance de ses activités.
«Merci à la DVS de sortir l’école du carcan des 4 murs pour l’adapter à la société. Ses activités contribuent à doter les élèves de compétences de vie pouvant leur permettre à la sortie de l’école d’exercer des activités socioprofessionnelles», a indiqué le préfet représentant le ministre qui n’a pas manqué d’inviter tous les acteurs et partenaires du système éducatif à faire en sorte que la 3ème édition connaisse un franc succès.
Pour Nicolas Effimbra, directeur de la vie scolaire, ce lancement donne tout son sens à cette vision d’une école à deux composantes, l’une axée sur la transmission des connaissances scientifiques, littéraires, sociales, culturelles et l’autre préparant l’enfant à une citoyenneté active.
« La vie scolaire participe à la construction de l’enfant en lui inculquant les valeurs morales, sociales et culturelles devant développer chez lui des compétences dans le but de lui faciliter une insertion socioprofessionnelle », a t-il fait savoir. Poursuivant, il a souligné que la solidarité et le partage étant des valeurs essentielles, elles doivent être inculquées aux enfants dès le bas âge pour les pérenniser.
Quant au commissaire général du festival, Fossou François, il a noté que l’organisation de cette édition est pilotée par un commissariat général composé de 9 ministères. « Les chants imposés sont "gloire à toi, peuple africain " et "Allah nitché" de Aïcha Koné », a-t-il révélé. Les lauréats du concours culinaire de l’édition précédente ont reçu les prix. Des partenaires ont fait des communications sur le SIDA pédiatrique et l’ulcère de Buruli.
Coulibaly Souleymane, correspondant
Bouaké : La ville ouvre ses portes au festival des arts et de la culture - Photo à titre d'illustration