Renforcer les capacités des agents du centre hospitalier universitaire dans les domaines de la biosécurité et de la bio-sureté dans les laboratoires.
C’est l’objectif que veut atteindre l’association de biosécurité en Côte d’Ivoire (ABCI).A cet effet, cette organisation a organisé samedi dernier à la salle de conférences du CHU de Bouaké un séminaire regroupant les techniciens et ingénieurs de laboratoire, les professeurs, les enseignants-chercheurs, les internes des hôpitaux, les filles de salles et les agents d’hygiène.
Pour Dr Touré Mahama, président de l’ABCI, cette formation vise à créer un réseau pour la promotion de la biosécurité et de la bio-sûreté dans les laboratoires. Plusieurs modules ont été abordés à ce séminaire entre autres les notions générales de la biosécurité et le système de réglementation, le transport des substances infectées et de matériel biologique, l’équipement de protection individuelle, le bio-isolement et la configuration du laboratoire.
Les participants ont été instruits également sur la gestion des risques biologiques. Par ailleurs, Dr Touré Mahama a fait savoir que la biosécurité est un ensemble d’approches pour assurer ou garantir la sécurité du personnel, de l’environnement, de la population relativement à la pratique médicale biologique ou biomédicale. Il s’agit de protéger les praticiens qui travaillent sur les agents biologiques (ou microbes) pathogènes et éviter l’utilisation intentionnelle de ces agents comme armes biologiques.
C’est aussi une sensibilisation contre le bioterrorisme. Quant à la bio-sûreté, le président de l’ABCI a indiqué qu’elle exige de l’Etat la mise à la disposition des praticiens des laboratoires qui respectent les normes internationales. En plus, l’autorité doit définir et veiller à l’application des règlementations en la matière.
CS
Le Chu de Bouaké