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Côte d'Ivoire : 34 exilés militaires pro-Gbagbo sont rentrés au pays depuis mi-novembre

  • 28/12/2013
  • Source : Xinhua
Au total 34 exilés militaires pro-Gbagbo sont rentrés en Côte d'Ivoire depuis mi-novembre, deux semaines avant l'expiration de l'ultimatum du gouvernement aux militaires, policiers, gendarmes et autres paramilitaires réfugiés dans les pays voisins suite à la crise post-électorale de 2010-2011.

Le 1er octobre, le gouvernement a lancé un dernier appel aux militaires et paramilitaires exilés à rentrer au pays "au plus tard le 30 novembre".
"Passé ce délai, la désertion sera constatée et les mesures qui conviennent seront appliquées, à savoir la radiation des effectifs de l'armée, de la gendarmerie, de la police, des forces militaires et paramilitaires", avait prévenu le gouvernement.
 
"Dans ce cadre, 34 éléments des ex-FDS (Forces de défense et de sécurité, pro-Gbagbo) ont regagné le pays", a annoncé le ministre en charge de Défense, Paul Koffi Koffi, dans un communiqué publié vendredi.
Lors d'une visite dans l'ouest du pays en 2012, le président Alassane Ouattara avait indiqué que le gouvernement attendait le retour de 200 militaires exilés, dont 20 officiers.
 
Malgré l'expiration du délai, Paul Koffi Koffi a annoncé d'autres retours au bercail de militaires dans "les prochains jours", tout en soulignant que le président Alassane Ouattara qui appelle les militaires à rentrer "sans crainte" est dans "une dynamique de paix, de réconciliation nationale et d'apaisement".
Au moins 250.000 Ivoiriens avaient fui leur pays pour se réfugier dans les pays limitrophes au plus fort de la crise post-électorale qui a fait 3.000 morts dans le pays suite au refus de Laurent Gbagbo de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de novembre 2010.
 
Selon le Bureau de la coordination des affaires humanitaires de l'ONU à Abidjan, près de 200.000 Ivoiriens, des civils, sont rentrés d'exil.
Pour le gouvernement, le retour des exilés civils et militaires est un signe et un catalyseur de la réconciliation nationale.