La Représentante spéciale du Secrétaire général de l'ONU Aïchatou Mindaoudou a exprimé mardi à Abidjan l'engagement de la mission onusienne à lutter contre la violence universitaire en Côte d'Ivoire.
Selon Mme Mindaoudou qui s'exprimait à l'occasion d'une campagne de sensibilisation des acteurs universitaires à la culture de la paix, les enseignants, étudiants et autres acteurs du milieu universitaire doivent s'engager en faveur d'une paix durable.
"Le monde universitaire doit oeuvrer dans le sens de la paix et de la réconciliation nationale. Il convient de transmettre au sein des universités et à l'extérieur les valeurs de paix, de tolérance, d'excellence, de dialogue", a noté Mme Mindaoudou, invitant les étudiants à promouvoir les valeurs civiques et morales ainsi que l'amour du travail dans un environnement pacifique.
"La réconciliation nationale est l'épine dorsale du processus de paix en Côte d'Ivoire", a estimé la cheffe de la mission onusienne.
Elle a insisté sur l'importance et l'opportunité des campagnes de sensibilisation de l'ONU sur le rôle et la responsabilité des acteurs universitaires dans la réconciliation nationale.
"Les étudiants et autres acteurs des universités et grandes écoles doivent devenir des acteurs incontournables de la pacification du pays", a-t-elle souligné.
Pour sa part, la ministre ivoirienne en charge de la Cohésion sociale Mariatou Koné a estimé que "l'université doit être un cadre de tolérance et de convivialité".
Les universités publiques ivoiriennes ont parfois été le théâtre de violents incidents, en plus de subir des grèves des enseignants et des étudiants.
A plusieurs occasions, les autorités et les parents d'élèves se sont rencontrés pour réfléchir sur les moyens et stratégies à mettre en oeuvre pour le retour au calme sur les campus.
De leur avis, l'émergence à laquelle aspire la Côte d'Ivoire à l'horizon 2020 doit passer par une atmosphère de sérénité aussi bien sur le plan scolaire et universitaire que sur le plan national.
Côte d’Ivoire : l’ONU s’engage à lutter contre la violence universitaire