Devant les députés européens, Alassane Ouattara (ici le 12 juin 2017) a aussi souligné qu'Angela Merkel avait récemment appelé les pays développés à investir massivement en Afrique pour créer des emplois. © REUTERS/Axel Schmidt
Après sa rencontre avec Emmanuel Macron dimanche 11 juin et sa visite à Berlin, Alassane Ouattara était à Strasbourg ce mercredi 14 juin. Le président ivoirien a été invité à s'adresser aux députés européens dans l'hémicycle strasbourgeois. L'occasion pour lui de revenir sur un sujet qui préoccupe aussi bien les dirigeants africains qu’européens : l'émigration massive des Africains.
Un défi majeur qui aura un impact sur les relations entre l'Europe et l'Afrique, voilà comment Alassane Ouattara qualifie l'émigration des jeunes Africains vers le vieux continent : « Cette jeunesse africaine qui est tentée par l’aventure européenne est souvent victime de réseaux mafieux et d’organisations terroristes qui se nourrissent de leur vulnérabilité et de leurs frustrations. Nous devons donc agir envers ces jeunes en les éduquant, en les informant et en leur faisant prendre conscience qu’ils sont mieux en Afrique qu’ailleurs. »
Pour Alassane Ouattara, plus de solidarité et de concertation entre l'Europe et l'Afrique sont nécessaires pour éviter la répétition des drames en Méditerranée. Un sentiment partagé par le président du Parlement européen Antonio Tajani. « L’Europe doit s’engager beaucoup plus chez vous si nous voulons résoudre nos problèmes et vous aider pour travailler ensemble pour essayer de réduire le chômage et donner l’espoir à tous les jeunes africains, a-t-il déclaré. Nous avons le devoir d’empêcher que le rêve de jeunes africains de vivre chez eux va être détruit à cause de différents problèmes. »
Devant les députés européens, Alassane Ouattara a aussi souligné qu'Angela Merkel avait récemment appelé les pays développés à investir massivement en Afrique pour créer des emplois.
Devant les députés européens, Alassane Ouattara (ici le 12 juin 2017) a aussi souligné qu'Angela Merkel avait récemment appelé les pays développés à investir massivement en Afrique pour créer des emplois. © REUTERS/Axel Schmidt