CSCI : le "camp Bakoyoko Sidiki" compte casser l’arrêt de la chambre administrative de la Cour suprême en faveur du "camp Kouamé Christophe"

  • 08/08/2014
  • Source : AIP
Abidjan – Le conseil juridique de Bakayoko Sidiki a annoncé vendredi au cours d’une conférence de presse tenue au siège de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), sa décision d’aller dans le fond, dans l’affaire présentée « comme étant une situation de bicéphalisme à la tête de cette structure ».

Ce conseil juridique, représenté notamment par maîtres Oussou Kramo, Atsé Anderson et Séa Denis, compte procéder soit par une tierce opposition soit par la saisie de la totalité des chambres de la Cour suprême en vue d’une décision finale, pour casser l’arrêt n°61 du 23 avril 2014 de la chambre administrative de la Cour suprême qui décide d’un sursis à l’exécution de la décision n°295 du préfet d’Abidjan portant « attestation de changement de coordonnateur » du 14 juin 2013.
 
Estimant que cette décision n’est qu’une « mesure conservatoire qui suspend simplement les effets de l’attestation délivrée par le préfet d’Abidjan », le camp Bakayoko Sidiki met en garde M. Kouamé Christophe et l’appelle à « arrêter immédiatement toutes déclarations et toutes prestations sous le couvert de la CSCI », sous peine d’être poursuivi devant les tribunaux répressifs.
 
M. Bakayoko Sidiki dont le mandat s’achève le 25 août, envisage, selon son conseil juridique, d’aller en assemblée générale, et se dit ouvert au dialogue, pour une Convention de la société civile ivoirienne apaisée et réconciliée.
 
Après la suspension, le 23 avril, par la chambre administrative de la Cour suprême, de l’acte administratif délivré par le préfet d’Abidjan intitulé "Attestation de changement de coordonnateur", Dr Kouamé Christophe avait réclamé, lors d’une conférence de presse organisée le 1er juillet, le suivi des effets de cette décision, dont la libération de son siège et le dégel de ses avoirs auprès des banques Ecobank-CI et BIAO-CI, ainsi que la protection contre l’utilisation frauduleuse de sa dénomination et de son logo par un tiers.
 
« Cette décision de la Cour suprême, en tout point conforme au droit, est non susceptible de recours et met fin à deux longues années de crise due à l’immixtion de l’Administration publique dans la gestion de droit privé », avait alors déclaré Dr Kouamé.