Selon la banque Mondiale : 10% de pénétration d’internet en Afrique équivaut à 1% de plus de Produit Intérieur Brut (PIB). Cela prouve que le digital est un accélérateur de l’économie en Afrique.
L’Agence Nationale de Service Universel des Télécommunications (ANSUT) veut faire comprendre la grandeur de cette industrie aux populations et les opportunités qu’elle offre.
Pour y parvenir elle a organisé le vendredi 27 Juillet, le 2e Afterwork du numérique à son siège à Abidjan.
Cette rencontre à réuni les professionnels du domaine et les amateurs autour du thème suivant : ‘’l'impact de l’innovation numérique sur les défis majeurs des économies africaines’’.
Un panel de qualité composé du Directeur général de l’ANSUT, Euloge Soro-Kipeya, de Karim Sy, founder and chief catalyst de jokkolabs et de la seule dame du panel Raïssa Banhoro, Analyste programmeur, lauréat du prix RFI « challenge APP 2017 avec l’application d’alphabétisation ‘’Lucie’’.
Le modérateur habib bamba, Directeur de la transformation du digital et des medias chez Orange Côte d’Ivoire a conduit les échanges pour faire comprendre le niveau l’évolution de secteur.
Selon le DG de l’ANSUT, pour favoriser l’écosystème du numérique il faut mettre le citoyen au cœur de ce secteur. Il a aussi parlé de la transformation digitale qui est selon lui en plein essor en Afrique. Il a illustré son propos par le développement du mobil Banking qui facilite les transactions financières.
Le paneliste Karim sy, a soutenu cette opinion. Il a rajouté que le numérique à changer les habitudes des populations. Le mobile Banking a boosté le taux de bancarisation à 25%. Au Kenya par exemple 50% du PIB passe par le mobil Banking. A-t-il etayé.
Pour lui le retard de l’Afrique dans ce secteur est une opportunité, les africains doivent intégrer le numérique dans le développement car « c’est une fenêtre d’opportunité à milliard de dollars ». Certes l’impact du numérique est et sera visible sur le continent Africain de plus en plus en chantier ; toutefois il faudra une politique de soutien aux Startups qui disparaissent à leur naissance. Soutien la paneliste Raïssa Banhoro.Pour elle, des solutions innovantes sont disponibles par contre, le manque d’accompagnement de ceux-ci laisse libre cours aux grands groupes de s’offrir toute la clientèle. Ce fait conduit les startups à mettre la clé sous le paillasson.
L’ANSUT travaille d’arrache-pied pour que la Côte d’Ivoire soit au rendez-vous de cette 4e révolution.
Elle dispose de 5 milliards de portefeuille projet sur l’ensemble de ses projets. Ces actions sont pour la plupart orientées vers la satisfaction des besoins quotidiens des services de l’Etat. Cette entité consommatrice majeure du digital va attirer toute personne ayant recours à ses services en se connectant.
Ce partage d’expérience permettra à la Côte d’Ivoire d’avoir un niveau de maturité numérique tout comme son développement économique.
Le concept de l’AnsutAfterworkNumérique » faut-il le rappeler, est une tribune d’échanges qui s’inscrit dans la même dynamique que la caravane AnsutBlog Camp, dont le but est de rapprocher les populations des solutions numériques et de partager avec elles, les acquis en termes de développement des TIC.
L’Agence Nationale de Service Universel des Télécommunications (ANSUT) veut faire comprendre la grandeur de cette industrie aux populations et les opportunités qu’elle offre.