Plus de 30 milliards Fcfa (60,4 millions dollars Us), c’est le soutient que la Banque mondiale a approuvé au profit de la lutte contre les retards de croissance chez les enfants vulnérables en Côte d’Ivoire. Ceci en vue de favoriser leur développement cognitif et leur scolarité, selon un communiqué dont Fratmat.info a reçu copie.
Composé d’un crédit de 50 millions de dollars de l’Association internationale de développement (Aid) et d’un don de 10,4 millions de dollars du fonds fiduciaire Power of Nutrition, cet financement a pour objectif de soutenir les efforts entrepris par le gouvernement ivoirien en vue d’améliorer la nutrition, le développement cognitif et la scolarité des enfants vulnérables.
Selon la Banque, le Projet multisectoriel de nutrition et de développement de l’enfant permettra d’étendre la portée des interventions en faveur de la petite enfance dans 14 régions administratives du nord et du centre de la Côte d’Ivoire où le nombre d’enfants de moins de cinq ans souffrant de malnutrition chronique est le plus élevé du pays.
« La malnutrition chronique a des effets délétères sur la croissance des enfants, avec des risques accrus de maladie et de décès, des déficiences dans le développement cognitif, des performances scolaires diminuées et, à terme, une productivité plus faible à l’âge adulte. Des conséquences qui coûtent à l’économie ivoirienne près de 970 millions de dollars par an. Nous nous réjouissons d’aider le gouvernement à lutter contre le fléau de la malnutrition chronique et à promouvoir le développement sociocognitif grâce à des interventions axées sur l’éducation parentale et l’éveil du jeune enfant. L’objectif est d’assurer un état nutritionnel optimal chez les enfants vulnérables et d’améliorer leur bien-être afin qu’ils puissent contribuer à l’âge adulte au développement durable et inclusif de leur pays », explique Pierre Laporte, directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire.
Plus précisément, le projet viendra soutenir les activités communautaires en faveur de la nutrition et de l’éveil du jeune enfant avec le développement d’interventions centrées sur les soins et le développement cognitif, ainsi que sur les pratiques et la diversification alimentaires. Il contribuera également à garantir une offre suffisante de services primaires de qualité en matière de santé et de nutrition de la mère et de l’enfant, à financer des programmes de vulgarisation agricole axés sur la production des ménages afin de favoriser la diversification de leur alimentation, et à fournir des filets de protection sociale aux femmes et aux enfants en situation précaire...
Image utilisée à titre d'illustration