«Quand les militaires arrivent au pouvoir, c'est la dictature », estime un Colonel à la retraite

M. Gaoudi a soutenu cette thèse lors de la 15è conférence trimestrielle internationale de la Coalition ivoirienne pour la cour pénale internationale (CI-CPI) où il a prononcé une conférence sur le thème, « Forces armées vecteurs de paix et de stabilité : défis et enjeux ».

Poursuivant, il ajouté que « une armée où les droits de l'homme sont violées est une armée mal commandée ». Pour l'ancien officier supérieur qui relève une « corrélation » entre le pouvoir politique et les forces armées,  la guerre a fortement « une connotation politique ».

C'est pourquoi, l'ancien commandant du premier bataillon  commando parachute (BCP) a soutenu que pour relever le défi de la  paix et la stabilité, « les responsabilités sont partagées entre le pouvoir civil et les forces armées ».

« Le pouvoir civil doit veiller au bon fonctionnement du jeu démocratique, à la bonne gouvernance. Il doit aussi optimiser la qualité de vie et de travail des forces armées et les familiariser avec le droit international humanitaire », a-t-il, entre autres proposé.

M. Gaoudi a co-animé cette conférence avec le chef d'état-major de l'armée de terre ivoirienne, le Général de brigade, Kouamé N'Dri Julien. Deux autres communication étaient au menu de cette 15è conférence de la CI-CPI  qui a eu pour thème central : « Forces armées et droits de l'homme : quelle contribution pour la cohésion sociale ?».

LB/ls/APA