Réconciliation, des avancées notables

  • 05/01/2015
  • Source : Fraternite Matin
La crise post- électorale qui a secoué la Côte d’Ivoire en 2011 a laissé beaucoup de séquelles et de doutes dans les rapports entre les populations. Le Président Alassane Ouattara, digne « fils » du père de la nation, Félix Houphouët-Boigny, en est conscient.

Lui qui fait de la réconciliation nationale, une de ses priorités depuis sa prise de fonction.

C’est pourquoi, dans son discours à la nation, le Chef de l’Etat a encore  prôné la paix. Qui ne doit pas être un vain mot, mais un comportement. Et son vœu le plus cher,  au –delà  de la réalisation des infrastructures, c’est de voir toutes les filles et fils  travailler la main dans la main et non se regarder en chiens de faïence. Pour lui, il est temps de tourner la page, de  cesser de pactiser avec le diable pour nuire à son « frère » avec qui on a eu des démêlés, à un moment de sa vie. 
 
Le Chef de l’Etat n’a-t-il pas donné le ton en pardonnant à ses bourreaux  et à ceux de son entourage  pendant la période de tension ? Dès sa prise de fonction, l’une de ses premières actions a été d’entreprendre des visites d’Etat dans certaines régions du pays pour rencontrer les populations.

Loin d’être de simples  cadres de retrouvailles et de communion, ces visites ont également été pour lui des occasions pour parler de la réconciliation nationale et de la paix. Ainsi, partout où elles l’ont conduit, le Président Ouattara a pu se convaincre de la justesse et de l’opportunité de ces déplacements.  
 
A l’ouest, notamment dans les régions du Guémon, Cavally  et du Tonkpi qui ont payé un lourd tribut à la crise, il a prôné le pardon entre les Ivoiriens, le renforcement  de la cohésion  sociale,  tout en invitant les uns et les autres à s’impliquer dans le processus de réconciliation nationale.  

Alassane Ouattara a demandé aux cadres et fils de ces régions meurtries par la guerre de convaincre certaines composantes de la population réfugiées au Liberia de regagner  la mère patrie pour se remettre au travail. 
 
A travers une rencontre de vérité avec les populations du Guémon et du Cavally au Palais présidentiel, le 22 octobre  2012, le Chef de l’Etat, après leur avoir prodigué de sages conseils, leur a offert une enveloppe de 200 millions F Cfa pour sécher leurs larmes et réhabiliter les sites sacrés.

De nombreux autres actes posés dans ce sens par le Chef de l’Etat ont eu des effets positifs. Aujourd’hui, de nombreux réfugiés,  convaincus de la sincérité du Président de la République, sont rentrés au bercail pour contribuer au développement de leur pays. 
 
Au plan politique, grâce aux appels incessants à la réconciliation du gouvernement de nombreux  responsables politiques réfugiés dans des pays voisins et lointains ont pu mettre fin à leur exil, sans être inquiétés. Certains d’entre eux font même partie de la Commission électorale indépendante (Cei) mise, récemment, sur pied et dans laquelle tous les partis politiques représentatifs s’y trouvent. 
 
En somme, tous les efforts fournis par le Chef de l’Etat pour une Côte d’Ivoire unie, rassemblée,  en paix … sont reconnus par le monde entier. Comme, l’a indiqué,  le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, lors de sa visite à Abidjan, du 10 au 11 janvier 2014. « M. le Président, je loue vos efforts engagés  en faveur de la paix, la stabilité et la réconciliation nationale dans votre pays », soutenait-il.  
 
Une chose est certaine. En dépit de quelques poches de résistance,  la réconciliation nationale est en marche en Côte d’Ivoire. Avec un peu plus d’effort, c’est sûr qu’elle sera totale pour le bonheur  de tous les Ivoiriens  qui aspirent à l’émergence de cette nation  à l’horizon 2020.
JEAN-BAPTISTE BéHI