L’affaire est presque sur toutes les lèvres, à la paroisse catholique « Notre Dame » d’Anyama. Le curé et le vendeur d’objets liturgiques de la paroisse, P.A., un handicapé des membres inférieurs, ont été entendus par la police.
A l'origine, une affaire de vol présumé, survenu à la paroisse. Selon les informations recueillies de sources concordantes, il ressort que le vendredi 11 août 2017, peu après 11h, arrive à l’église, une dame, la cinquantaine, de teint clair, à qui nous attribuons les initiales B.A. Une fois qu'elle prend place dans le temple qui ne grouille pas vraiment de monde, elle fléchit les genoux. Les yeux fermés, elle prie Dieu, de qui, elle attend des grâces divines. Emportée par ses prières, elle fait de grands gestes. C'est certainement, qu'elle est en « contact direct » avec le Seigneur. Lorsqu'elle termine, elle ouvre enfin les yeux.
Et là, surprise ! Elle se rend compte, que Satan est passé par-là, sous la forme de voleurs. De fait, dame B.A. dit avoir constaté la disparition de son sac à main contenant la somme de 17 500 F Cfa. C'est au pas de course, qu'elle sort de l'édifice religieux, et fonce droit vers P.A., le vendeur d'objets de piété, installé à l'entrée secondaire de l'église. Lorsqu'elle lui fait part du vol dont elle dit être victime, le handicapé lui répond avec calme, que ces cas malheureux arrivent bien souvent ces derniers temps, au sein du temple.
Partageant sa peine, il lui recommande de juste se confier à Dieu, pour qu'il s'occupe de ces malandrins qui viennent commettre des délits, dans la maison qui lui est consacrée. Mais apparemment, les conseils du handicapé, la bonne dame n'en a rien à faire. Elle suspecte plutôt son interlocuteur. Elle est convaincue que c'est bien lui, le voleur. Elle fonce donc au commissariat de police. Après qu'elle se soit expliquée, une convocation établie au nom de P.A., lui est délivrée. Et dans l'après-midi, le vendeur qui croyait l'affaire close, est surpris de revoir la dame.
Et cette fois, elle est en possession d'un document, loin de faire son affaire à lui. Sur la convocation qu'elle lui remet et qui est signée d'un officier, il est demandé au vendeur, de se présenter au commissariat de police, le jeudi 17 août 2017, à 9h. Quand l’information parvient au curé, il en est complètement renversé. Parce que Paulin, il le connaît très bien, pour être un garçon honnête, loin d'être un voleur. Un garçon qui, malgré son handicap prononcé, n'est pas le genre à faire la manche pour solliciter l'aumône.
Soutenant avoir été volée à l'église, une fidèle convoque à la police le curé et un vendeur d’objets liturgiques