Cinq obstacles à surmonter pour vivre une sexualité épanouie

  • Source : lasenegalaise.com


1. J’ai peur des relations sexuelles.
Peur d’avoir mal, d’être avalé, de ne pas y arriver, de ne pas combler l’autre, d’être comparé(e), de me lasser, etc. ? Toutes ces peurs sont des freins à l’harmonie sexuelle, et il faut du courage pour savoir de quoi il s’agit. Souvent, on a besoin de se faire aider, car les raisons sont souvent enfouies dans des blessures du passé. Surtout, ne pas détériorer la relation de couple en accusant l’autre de ses limites ou de ses blocages !

2. La fréquence de nos relations diminue : c’est dommage !
Oui, car c’est un des langages privilégiés des couples pour se redire leur amour conjugal. La baisse du désir sexuel dit quelque chose de l’état de la relation de couple. Prenez-vous suffisamment de temps ensemble ? Nourrissez-vous votre intimité conjugale ? L’autre reste-t-il (elle) la priorité de votre vie ? Ne commencez-vous pas une dépression larvée ? L’appétit vient en mangeant !

Parfois, le couple doit remettre sa vie sexuelle en priorité dans son agenda, et se réserver des soirées ou des week-ends pour cela : on peut toujours repartir sur de bonnes bases !

3. Le plaisir n’est pas au rendez-vous…
Si c’est quelque chose qui dure, il vous faut consulter, sinon le risque est de vous désintéresser de la chose, et vous exposerez votre conjoint à la tentation d’aller voir ailleurs. Cela dit, il est plus intéressant de consulter à deux, car la sexualité d’un couple se construit à deux. Souvent, ce que vit l’un dépend de ce que vit l’autre.

4. Je n’ai plus de désir.
L’affectivité peut être investie sur un « autre objet » : quelqu’un d’autre dont on est trop proche (même sans infidélité sexuelle), une passion trop prenante (le travail, un sport, une maison à retaper, etc.).

Il y a alors un réajustement à opérer, et une crise conjugale pourra être bénéfique si les deux époux opèrent ensemble un réaménagement de leur relation. Le désir sexuel peut aussi s’évanouir lors de l’arrivée d’un moment de dépression, qui sera alors à soigner, car les fonctions vitales de l’individu vont se mettre au ralenti, et c’est tout son équilibre qui sera menacé : se faire aider, plutôt que de faire l’autruche et de faire porter à l’entourage sa propre morosité.

5. J’en ai marre de la pilule…
Avez-vous pensé à la régulation naturelle ? C’est une décision à prendre à deux, qui ne concerne pas que la femme (qui doit apprendre à repérer les signes extérieurs de sa fertilité et les faire connaître à son mari), mais aussi l’homme, qui va moduler son appétit sexuel sur le rythme naturel de son épouse.

Le couple va s’intéresser aux mécanismes naturels de sa propre fertilité et agir en conséquence, selon le nombre d’enfants qu’il souhaite et l’espacement des naissances qu’il désire. Cela demande un temps d’apprentissage, de la détermination et de la maîtrise de son désir de s’unir. La volonté d’aimer en sort grandie et fortifiée.