Et la position sexuelle la plus dangereuse est...

  • Source : lematin.ch


On doit tous beaucoup à la science. Et quand les scientifiques s’intéressent aux sujets qui comptent vraiment, on se doit de le faire savoir (on a d’ailleurs une section rien que pour ça). Aujourd’hui, nous allons donc nous pencher sur une étude très sérieuse publiée par «Advances in Urology», étude dont la simple évocation risque de faire frémir un bon nombre de lecteurs.

En se basant sur des données collectées aux urgences de trois établissements hospitaliers du Brésil, entre 2000 et 2013, des collaborateurs de cette revue scientifique ont établi le top 3 des positions qui, au lit, étaient susceptibles de littéralement briser le sexe des hommes. Eh oui, briser, puisque sans être un os, le pénis est composé d’un corps caverneux qui peut se rompre sous une pression excessive.

Mais d’abord quelques données : sur un échantillon de 42 ruptures du pénis avérées (sur 44 suspectées), il s’est avéré que des rapports hétérosexuels étaient à l’origine du désastre dans 66,7% des cas, suivis de 14,3% de cas résultant de «manipulations» solitaires un peu trop fougueuses et de 9,5 % de rapports homosexuels. Le reste des accidents étaient inexplicables, d’après les blessés.

Et les positions donc ? Venons-en au fait : dans 50% des blessures chez les hétéros, la «casse» avait eu lieu alors que madame se trouvait dessus, et la future victime sur le dos. La levrette arrive en seconde position de ce podium de la peur (28,6% des cas), et le vénérable missionnaire sur la plus petite marche (31,4%%). Chez les homosexuels, la levrette et la position où le partenaire pénétré se trouve assis au-dessus de son conjoints sont renvoyées dos à dos, chacune responsable de 50% des cas.

Pourquoi la position de la « cowgirl » (madame dessus), arrive-t-elle en tête des causes de fractures du pénis? D’après les auteurs, l’explication réside dans le fait que la femme ne ressentirait qu’une gêne mineure en cas de coït très mal engagé alors que s’il était maître du mouvement, l’homme mettrait un terme immédiat à l’action.

Pour ceux que l’évocation de la fracture du pénis ferait rire, on précise quand même que cette blessure, en plus d’être gênante pour la plupart des victimes, peut entraîner des problèmes d’érection et des troubles urinaires. De quoi peut-être motiver les éventuels blessés à ne pas jouer aux héros et à recourir au plus vite à l’aide des médecins… 


La position d'Andromaque, ou de la «cowgirl» en anglais, est responsable de la moitié des fractures du pénis, homosexuels et hétérosexuels confondus



La levrette est à l'origine de l'autre moitié des blessures chez les homos, et de 28,6% de celles des hétéros.



Le missionnaire, enfin, était à l'origine de 21,4% des blessures des hétéros.