Kama Sutra: L’union de la femme timide

  • Source : psychologies.com


Cette posture du kamasutra tient son nom du jeu qui peut se mettre en place entre les deux partenaires. Ici, l’amante serre les cuisses, comme si elle était intimidée. L’homme place ses mains entre les cuisses de son aimée pour la caresser et l’inciter à lui ouvrir son trésor, à lui permettre de le découvrir.

Comment ?
L’amant est assis sur une chaise, son amante debout face à lui. Il se tient jambes écartées, ce qui permet à la femme de s’y glisser. Cette situation est de toute évidence très propice à une montée rapide du plaisir avant même que le lingam (pénis) ne s’introduise dans le yoni (vagin). En effet, la posture est idéale pour laisser une large place aux caresses sur la vulve et le clitoris, pour permettre des embrassements sur les seins, zone très érogène et impliquée dans la montée de l’excitation. L’union de la femme timide permet aussi aux partenaires de se parler, de chuchoter des mots d’amour. Ces chuchotements, tout comme les regards, font aussi monter le niveau de volupté. L’union de la femme timide est donc très complète : elle n’est fatigante ni pour l’un ni pour l’autre, ce qui autorise à placer toute son attention dans le plaisir ; elle permet des caresses de l’amant vers l’amante… mais aussi de l’amante vers l’amant. Quand elle est devenue moins timide, l’aimée peut prodiguer des baisers sur le visage de son homme, mais aussi sur ses mamelons et sur son sexe.

Les mouvements
Les balancements de va-et-vient sont ici plutôt limités dans leur envergure et leur liberté. C’est surtout dans les préliminaires que cette posture est merveilleuse. Néanmoins, d’avant en arrière, sans chercher à tourner ou à se positionner en oblique, le plaisir peut être au rendez-vous.

Le petit plus
Pour que la position de la femme timide développe toute sa volupté, elle nécessite une certaine précision. En effet, les amants doivent se trouver placés exactement à la bonne hauteur l’un par rapport à l’autre pour permettre la connexion. Il faut donc parfois que la femme porte des talons ou se surélève. Quant à l’homme, il peut choisir sa chaise pour qu’elle soit à la hauteur idéale, s’asseoir ou non sur des coussins.