« Une des pires tueries de l’après-guerre au Japon. Nos patients sont très choqués, ils n’arrivent plus à parler » a expliqué un docteur.
Tôt dans la matinée, un homme muni de couteaux de cuisine s’est introduit dans le centre pour handicapés mentaux de Sagamihara, en brisant une vitre.
Après avoir ligoté les membres du personnel soignant, il s’est rendu dans les chambres de 19 personnes pour les assassiner à l’arme blanche avant d’en blesser grièvement une vingtaine d’autres. Ses victimes âgées de 17 à 75 ans étaient hébergées pour des séjours de longues et courtes durées au moment de l’attaque.
Le suspect s’est ensuite rendu de lui-même aux autorités quelques heures plus tard affirmant être l’auteur de ce massacre. Il s’agirait d’un ancien employé du centre. Âgé de 26 ans, il aurait été interné contre son gré dans un l’hôpital le 19 février en raison des risques qu’il présentait pour autrui. Il aurait ensuite été libéré le 2 mars, les médecins jugeant que son état s’était amélioré…
Il se serait également fait remarquer par les forces de l’ordre au moment de son arrestation, affirmant être en faveur de l’euthanasie des personnes lourdement handicapées.
« Mon objectif est un monde dans lequel, dans les cas où il est difficile pour les personnes lourdement handicapées de vivre chez elles et d’être actives socialement, qu’elles puissent être euthanasiées avec l’aval de leurs tuteurs », écrit-il dans une lettre adressée au président de la Chambre basse du Japon.
19 handicapés mentaux sauvagement massacrés dans un centre au Japon - Photo à titre d'illustration