À 24 ans, il a parcouru tous les pays de la planète

En cinq ans, un jeune britannique a parcouru les 196 états de la planète et a dépensé 150.000 euros pour financer ce long voyage.

James Asquith a réalisé le rêve de milliers de globe-trotters: parcourir l’ensemble des pays du monde. Mais à 24 ans, le jeune britannique a ajouté à son exploit un second: celui de devenir le plus jeune homme à effectuer ce tour du monde.

Pour visiter les 196 pays reconnus par l’ONU, James Asquith a dépensé près de 150.000 euros (125.000 livres). En l’espace de cinq ans, l’homme devenu à présent banquier à Londres, a visité les quatre coins du monde, de l’Australie à l’Irak en passant par San Marino et la Serbie. Pour financer cette folle traversée, le jeune aventurier a pioché dans l’argent qu’il gagnait durant ces jobs d’été depuis l’âge de 16 ans. Un type de financement auquel il a eu recours également au cours de ses voyages, lorsque son porte-monnaie s’amenuisait.

Un voyage de cinq années
Son aventure a débuté en 2008. «Le Vietnam fut le premier pays que j’ai parcouru, j’y ai passé près de trois mois», explique l’aventurier au Daily Mail. «J’ai également vécu cinq mois aux États-Unis, parcourant les 27 états, d’Hawaï à l’Alaska», poursuit le jeune intrépide britannique. L’envie de parcourir la terre entière est arrivée lors de son escapade en Égypte, alors prise en plein conflit.

«J’aime l’adrénaline que les voyages m’ont procuré, mais j’ai toujours eu l’impression de choisir le pire des timings pour voyager», s’amuse James Asquith. «Je me suis rendu en Libye, trois semaines après la chute de Kadhafi par exemple, mais j’ai toujours réussi à trouver une personnalité locale pour me faire visiter l’endroit».

C’est en Afrique qu’il passera plus de temps, car «il y avait beaucoup de petits pays et de passages frontaliers difficiles», explique-t-il. Mais s’il a parcouru les 196 pays, il espère compléter son voyage. «Je n’ai pas encore fini, j’ai très envie de visiterTahiti, l’île de Pâques, ou encore l’Antarctique, avec l’espoir de m’y rendre l’année prochaine.»