Ce célèbre bandit, âgé de 27 ans et connu comme un des caïds de la pègre abidjanaise, et chef de file d'un groupe de ''microbes'', a été arrêté par la police criminelle, le vendredi 22 juillet 2016, à 3h du matin, à Abobo, à quelques encablures de l'ancienne station Mobil, près d'un fumoir.
Un soulagement pour les population du quartier périphérique Sagbé d'Abobo, d'Adjamé et au-delà, où il régnait en maître, et avait semé tristesse et désarroi. Selon plusieurs sources, il avait poussé l'outrecuidance jusqu'à ôter la vie à un militaire, en le poignardant mortellement et en dépouillant un gendarme de son arme de dotation. Depuis son arrestation, a-t-on appris, des mains obscures seraient en train de faire des pieds et des mains pour le libérer.
Des sources proches de la brigade anti-microbes ont tenu à attirer l'attention de l'opinion nationale et internationale sur le danger que constituerait la mise en liberté de ce bandit de grand chemin. Qui, récemment, a pris en otage, Koua N. C., un riverain de Sagbé qu'il a soumis à des tortures, avec une branche de sa bande venue du sous-quartier Abbras, à Adjamé. Pis, il a demandé une rançon à la famille du jeune homme. La flamme des négociations a été maintenue entre le ravisseur et Koua D., le frère du kidnappé. C'est donc dans l'attente du versement de la rançon, que le grappin a été mis sur lui par les éléments de la Police criminelle. Qui avaient préalablement été saisis par la brigade anti-microbes. Il sera cueilli par les limiers au moment de la remise de la rançon.
Bien avant, Koné Malick avait sévi, en représailles à l'infortune vécue en compagnie d'éléments de cette brigade, qui lui avaient fait passer un sale quart d'heure, une nuit, alors qu'il agressait des passants, écumait des domiciles et désossait des véhicules de leurs pièces et magnétophones. Battu sauvagement et laissé pour mort, il a réussi miraculeusement à "ressusciter'' et à prendre le large, alors que la rumeur de sa mort, comme une traînée de poudre, s'était répandue dans toute la commune. Mais c'était sans compter avec ce dur à cuir dont nombre de ses compagnons vantent ses pouvoirs mystiques. Ce qui lui vaut le surnom de Blindé. En dépit de ses forfaits, sa famille lui voue une admiration intrigante. Pis, ce forban bénéficie sans cesse de la connivence de ses parents, à chacun de ses délits. D'ailleurs, ce sont eux qui le récupéreront alors qu'il était mal en point, et l'aideront à (...)
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Abobo/ "Blindé'', le terrible et mystique chef ''microbe'' arrêté - Photo à titre d'illustration