Après trois attaques au mois de janvier 2016, de nouvelles attaques ont été enregistrées dans plusieurs champs, fin février 2016. « Nous avons été surpris dans nos champs par des hommes avec des fusils de chasse et des kalachnikov.
Au moment où certains tiraient en l’air, d’autres s’acharnaient sur nous, en nous tabassant », nous a expliqué Yapo Alexandre, le samedi 5 mars 2016, dans ledit village, lors de notre passage.
Lui et les membres de sa famille n’ont eu la vie sauve qu’en prenant la fuite, a-t-il ajouté. Si Alexandre et les siens sont sortis avec de légères blessures, ce ne fut pas le cas d’Aman Kangbé qui a été surpris dans son champ par une demi-douzaine d’hommes armés.
A défaut de tirer sur lui, ces hommes lui ont fait passer un quart d’heure terrible. Ces six gaillards se seraient rués sur lui, selon son témoignage, avant de le laisser pour mort.
«
Ils m’ont frappé avec tout ce qui était en leur possession. J’étais en sang. Ils m’ont laissé pour mort, c’est ce qui m’a sauvé », a-t-il expliqué. Le centre de santé du village a été sollicité pour plusieurs cas. En plus de Kangbé, T.S., un jeune homme, aurait été pris en otage dans son champ.
«
Ils m’ont signifié que la parcelle n’appartenait plus à mes parents, et qu’ils l’ont acquise à des millions de francs Cfa. Pour eux, c’est une défiance de me (...) Lire La suite sur Linfodrom
Anyama: Des villageois attaqués dans leurs champs par un commando armé - Photo à titre d'illustration