Li Pingping, une Chinoise qui a décapité un petit chat et publié en ligne des photos de son acte, a déclenché une vague de réactions outrées de dizaines de milliers d’internautes, dans un pays où la cause animale progresse lentement.
Li Pingping, une ancienne consultante en marketing, a acheté le chaton le mois dernier et lui a coupé la tête la semaine dernière dans sa salle de bain, a rapporté jeudi le journal China Daily.
Elle a ensuite publié des photos du cadavre mutilé de l’animal sur son compte de microblogs, suscitant une avalanche de messages d’indignation et de condamnation.
«Cette cruauté dépasse les frontières de l’imaginable», a jugé un internaute. D’autres ont estimé que la tortionnaire souffrait d’une maladie mentale.
Même si la femme, originaire de la province méridionale du Guangdong, a effacé les photos de son compte, la controverse ne s’est pas calmée. Mme Li a alors publié une lettre d’excuses, en affirmant avoir agi sous l’effet de l’alcool et d’un accès de déprime.
En Chine défendre la cause animale revient souvent à un prêche dans le désert et les lois manquent pour punir les auteurs d’abus.
Les mentalités évoluent toutefois lentement et, de plus en plus, les internautes se mobilisent pour dénoncer des mauvais traitements infligés aux animaux.
La semaine dernière un Britannique habitant Pékin a assisté avec horreur à la mort de son petit chien, sous les coups de bâton d’employés municipaux, a rapporté la presse.
Le propriétaire de l’animal n’avait pas pu présenter les papiers d’identité obligatoires de l’animal et a expliqué en vain que son chien était en cours d’enregistrement auprès des autorités.
Des films fétiches d’écrasement d’animaux, dans lesquels des jeunes Chinoises écrasaient des petits lapins avec leurs escarpins ou en s’asseyant dessus, avaient provoqué une énorme polémique en Chine fin 2010.
Dans ces vidéos largement diffusées sur l’internet, des jeunes et jolies Chinoises caressaient des lapins et jouaient avec eux avant de les écraser sous le regard amusé de leurs amies.
Cette femme a décapité un petit chat et publié les photos sur le net: l'indignation est totale en Chine - Photo à titre d'illustration