Quelque chose ne tourne pas rond. Depuis quelques temps, vous ne vous sentez pas au mieux de votre forme. Stress du quotidien, fatigue passagère… Et si c’était plus grave ?
Une simple fatigue ?
Il est fréquent au cours de l’année de ressentir des moments de fatigue. Durant ces périodes, nous avons plus de mal à nous lever le matin, plus de difficultés à mener à bien toutes les taches qui nous sont confiées. A la fatigue peuvent se rajouter d’autres symptômes, comme des douleurs articulaires intenses, des éruptions cutanées, des migraines… Mais comment assembler ces indices pour trouver la cause de votre problème ? Grippe, stress, dépression, virus… Difficile de trouver le bon diagnostic. Et malgré les propos rassurants de votre médecin, vous persistez à ressentir cette chose qui ne tourne pas rond en vous…
S’écouter soi-même avant d’écouter les autres
Ce sentiment de perplexité face à leurs sensations touche de nombreuses personnes atteintes par une maladie auto-immune. Bien que chaque maladie auto-immune soit différente et engendre son propre scénario et sa flopée de symptômes, l’idée générale est la même : le système immunitaire se détraque et votre corps se retourne contre lui-même, ce qui explique que les choses que vous ressentez soient difficile à diagnostiquer.
Une maladie qui touche davantage les femmes
Les maladies auto-immunes peuvent toucher n’importe quelle partie du corps, à tout âge et à tout moment. Mais sur la totalité des cas, on évalue environ 75% des patients comme étant des femmes âgées de 15 à 45 ans… Une prévalence qui devrait pousser les femmes à envisager plus directement cette piste et à mener les dépistages correspondants.
Difficile d’expliquer pourquoi les femmes sont davantage concernées par les maladies auto-immunes. L’une des théories les plus fréquentes est que les femmes sont plus sujettes aux variations hormonales.
Les oestrogènes, hormones féminines par excellence, ont un lien avec la réponse immunitaire de notre organisme à l’instar des androgènes, hormones du développement masculin. Une autre hypothèse évoque le chromosome X supplémentaire des femmes, qui pourrait prédisposer certaines femmes à des dérèglements du système immunitaire.
Prise en charge correctement, la maladie auto-immune peut être mieux vécue par le patient. Mais il est impératif pour cela de poser le bon diagnostic. Or, bien des médecins se retrouvent parfois sur une mauvaise piste, du fait des symptômes évoqués par le patient. Des tests en laboratoire peuvent permettre de faire le tri entre les différents symptômes et la cause réelle de la maladie. N’hésitez pas à en parler à votre médecin et à vous informer.
Cette mystérieuse maladie qui touche davantage les femmes… - Photo à titre d'illustration