Je suis dans une situation assez délicate. Je suis Fatima, j’ai 32 ans et je réside à Yopougon-Niangon où je vis en couple. Mon mariage avec S. Kouyaté dure depuis 6 ans et nous sommes toujours sans enfant. Mon mari lui ne se reproche rien parce qu’il a eu un fils étant étudiant. Visiblement le problème viendrait de moi. Cette difficulté de concevoir m’a donc poussé a changer plusieurs fois de gynécologues sur conseil des uns et des autres.
Aujourd’hui je suis à mon 5e et c’est avec lui que j’ai des soucis. Pour ne pas l’exposer, je le nommerai par ses initiales C.K. C’est ma collègue à qui j’ai expliqué mon problème qui me l’a conseillé, parce que grâce à ses soins, sa cousine qui avait le même problème que moi a pu avoir trois enfants. Sans tarder, je l’ai appelé et nous avons pris rendez-vous à sa clinique sise à Cocody-Angré le 3 février. Après lui avoir raconté mon calvaire, il m’a prescrit un certain nombre d’examen plus approfondi à faire. Les résultats n’ont pas révélé d’anomalie et à l’analyse tout semblait normal comme l'ont indiqué les précédents.
J’ai trompé mon mari pour la première fois
Il m’a donc donnez rendez-vous dès le début du prochain cycle, précisément au lendemain de la fin de mes prochaines règles. Le 24 février exactement, je me suis présentée à nouveau à la clinique et C.K. a décidé de m’examiner. Il a mis ses gants et il m’a demandé de m’étendre pour un toucher vaginal. Quelques secondes à peine a-t-il commencé que j’ai eu une forte excitation semblable à une décharge électrique qui parcourait tout mon corps. Je n’avais jamais connu une telle sensation. Je n’ai évidemment pas pu résister et je l’ai saisi et obligé sur les bords à me pénétrer.
Pour la première fois, j’ai su ce que c’est que monter au 7è ciel et j’ai eu un orgasme important. Toute confuse, je venais aussi pour la première fois de tromper mon mari. Le gynéco un peu comme gêné s’est confondu en excuse. Sans y prêter attention, je me suis rhabillée et je suis sorti dare-dare. Dehors j’étais habitée par un double sentiment contradictoire : la culpabilité mais aussi le plaisir d’avoir vécu une telle expérience inédite. Les jours passaient et l’envie de revivre ce moment grandissait. Même quand je faisais l’amour avec mon époux, je pensais à C.K. pour avoir la même sensation. Mais c’était peine perdue.
Qui a bu boira
Comme le dit l’adage, qui a bu boira. Je n’ai pas pu résister à la compulsion d’aller revoir mon gynéco deux semaines après. Officiellement c’était pour lui demander d’oublier ce qui s’est passé et poursuivre mon traitement. Toutefois, une fois devant lui, seul à seul, on n’a pas pu résister l’un à l’autre. Nous avons continué à nous voir et ce à quoi je ne m’attendais pas vraiment est arrivé.
En effet depuis deux mois, je porte une grossesse et j’ai arrêté de voir C.K. Là où le bât blesse est que mon mari était en mission à l’extérieur durant les mois de juin et juillet. Objectivement il ne peut donc pas être le père de l’enfant que je porte. Je ne peux pas avorter non plus parce que depuis 6 ans, ma vie s’est résumée à la quête de cet enfant. En avoir rélevait pour moi du miracle au fur et à mesure des années et je n’arrivais plus à supporter les regards extérieurs, notamment ma belle famille qui m’infligeait une souffrance morale.
Dois-je dire la vérité à mon époux, au risque d’être rejetée où dois-je garder le secret pour sauver mon couple ? Aidez-moi je vous en prie.
Confidences: Mariée, je suis enceinte de mon gynécologue. Aidez-moi je vous en prie - Photo à titre d'illustration