Côte d'Ivoire : Un élève de 6è enceinte trois filles de son lycée

  • 06/06/2015
  • Source : Burkina24
Il aura manifestement décidé de défier, la Ministre Ivoirienne de l’Education Nationale et de l’Enseignement Technique, Mme Kandia CAMARA à travers son programme « Zéro grossesse en milieu scolaire…La grossesse ne passera pas par moi avant la fin de mes études ».

Son nom A.B.Y, élève en classe de 6ème de son état, du haut de ses 15 ans et en cette fin d’année, l’heure de tous les bilans, s’en tire avec 7/20 de moyenne, équivalent au renvoi, mais pourrait se glorifier d’un record, des plus tristes d’ailleurs qui est celui d’avoir engrossé trois de ses co-lycéennes : une en classe de 3ème et les deux autres logées dans sa classe, la 6ème au Lycée Moderne de Grand-Lahou dans le sud ouest ivoirien.
 
L’exploit du jeune A.B.Y alimente les discussions, transportées de Grand-Lahou à Abidjan, la capitale ivoirienne. Avec un sourire en coin,  les uns, principalement les aficionados des maquis et cabarets, le considèrent comme un ‘’homme fort’’, ‘’un vrai gars’’ et un ‘’môgo puissant’’ méritant, selon eux d’être décoré pour service rendu au peuplement de la Côte d’Ivoire.
 
Rien de plus surprenant si l’on s’en tient uniquement à leurs lieux de prédilection. Les autres, en général, les parents d’élèves-filles s’inquiètent plus que jamais pour leurs enfants pour qui ils partagent les meilleurs projets : projet de progrès, de réussite et non de grossesse.
 
Avec une telle attitude, A.B.Y est sûr d’être doublement renvoyé. D’abord pour résultat insuffisant et finalement pour détournement de mineures avéré bien que lui-même soit encore mineur. Il risque alors d’être ‘’persona no gratta’’ dans le fichier des élèves autorisés à poursuivre leurs études en Côte d’Ivoire. A son âge, il n’aura pas encore compris que cette virilité d’homme devait plutôt être mise à profit de ses études.
 
Selon les informations en notre possession sur cette affaire, l’élève A.B.Y, surnommé ‘’Le Boucantier devant l’Eternel’’ avait apparemment les moyens de sa politique. Il disait à qui voulait l’entendre : ‘’j’ai le médicament, médicament de femme’’, entendez par là les espèces sonnantes et trébuchantes mais surtout de sources douteuses.
 
Aux dernières nouvelles, il se serait présenté chez chacune de ses ‘’femmes’ pour reconnaître la paternité des fœtus, promettant s’occuper dignement de leurs mères respectives.
 
Seul incident au court de cette tournée de reconnaissance des faits chez les parents de ses ‘’victimes’’, A.B.Y a écopé d’une paire de gifles de la part d’une de ses belles-mères.
 
Kouamé L