Diabagaté Ibrahima, né en 1993 à Prikro, travailleur dans un réceptif hôtelier à Abrebi, dans la sous-préfecture de Jacqueville (sud, région des Grands ponts), a comparu jeudi devant le tribunal de Dabou pour répondre du délit d’attentat à la pudeur consommé avec violence sur mineure de moins de 15 ans porté à son encontre par sa concubine, dame Ledja Jeanine, qui voulait ainsi se venger de lui après qu’il ait refusé de lui donner de l’argent pour qu’elle aille se faire avorter, rapporte une dépêche de l'AIP.
Selon Ledja Jeanine, les faits remonteraient au 3 janvier quand elle a envoyé sa fille Degni Letché Marthe, âgée de 13 ans, donner, comme à l’accoutumée, à manger à son nouveau compagnon Diabagaté Ibrahima qui habite dans une concession située dans un autre secteur du village. Et, c’est à son retour que la môme dira avoir été violée par le prévenu qui, durant toute la procédure judiciaire, a nié constamment les faits mis à sa charge.
Lors des différentes comparutions, les versions de la fillette vont diverger, au point de semer le doute dans l’esprit du juge. Ajouté à cela que les témoins de l’accusé sont venus corroborer la thèse du complot en révélant que Ledja Jeanine a publiquement menacé son homme de lui ‘’créer des problèmes’’ si celui-ci refusait de lui donner de l’argent pour mettre un terme à une grossesse qu’elle ne désirerait pas garder.
En outre, l’accusatrice a subtilisé la pièce à conviction, en l’occurrence un tube de lubrifiant, dans la chambre d’Ibrahima pour venir la verser plus tard au dossier.
La plaignante ayant retiré sa plainte et le juge ne voulant pas maintenir un innocent dans les liens de la détention, a, ‘’au bénéfice du doute’’, relaxé Diabagaté Ibrahima, a-t-on noté.
Dabou : Pour se venger, elle accuse son concubin d'avoir violé sa fille - Photo à titre d'illustration