Tous les pays d’Afrique ont des boissons alcoolisées faites maison, comme le Ogogoro au Nigeria, Umkomboti en Afrique du Sud, Nsafufuo au Ghana ou Muratina et Chang’aa au Kenya.
Les mélanges alcooliques locaux peuvent être une source de revenus pour les familles pauvres. Ils sont également utilisés lors des cérémonies traditionnelles telles que la libation, les mariages et les funérailles.
Mais si elles ne sont pas bien préparées, elles peuvent être dangereuses et chaque année des centaines de personnes meurent après avoir bu ces boissons alcoolisées.
Voici 4 mélanges alcooliques africains dangereux pour la santé
Kumi-Kumi aka Chang’aa aka « Tuez-moi rapidement »
Ce puissant brassage est le choix de milliers de personnes dans des bidonvilles du Kenya. Il a déjà causé près de 200 décès suite à sa consommation inappropriée. On sait qu’ils sont distillés avec un mélange de méthanol, de matières fécales et d’autres substances pour lui donner d’autres effets supplémentaires.
Phombe
Populaire au Mozambique, cette boisson provient du sorgho, du maïs et du sucre et ne doit normalement pas être nocive. Malheureusement, un manque d’attention à sa distillation peut conduire à une substance qui tue. Encore une fois, le méthanol s’est avéré être un ingrédient préféré. Phombe a tué 71 personnes après que celles-ci ont consommé un lot contaminé.
Atemuda aka « Jour du jugement »
On la trouve au Ghana et sa base est la populaire « akpeteshie », une substance dérivée de la canne à sucre distillée ou du vin de palme et populaire pour sa forte concentration en alcool. Elle se fait aussi appeler «Jour du jugement» après l’ajout de la marijuana au brassage.
Waragi aka le Gin de guerre
La forme ayant moins d’effet est produite pour l’exportation, mais c’est la version traditionnellement produite qui est à craindre. Sa production est interdite, mais cela n’a pas empêché sa popularité. Elle a causé le décès de 80 personnes en Ouganda.
Découvrez 4 boissons alcoolisées mortelles et illégales en Afrique - Photo à titre d'illustration