Une Américaine qui n'avait jamais cessé d'écrire des lettres auprès l'organisme d'adoption pour prendre des nouvelles de sa fille a eu l'heureuse surprise de la retrouver... 77 ans après l'avoir confié.
Le New York Post se fait l'écho d'une touchante histoire cette semaine. Tout commence en 1928 dans le Dakota du Sud. Minka Disbrow, 16 ans se promène dans un bois. Violée par un inconnu, elle tombe enceinte quelques mois plus tard.
Jeune et sans ressources, Minka confie son bébé qu'elle prénomme Betty Jane à un organisme d'adoption. Le nourisson est recueilli par un pasteur luthérien et sa femme qui la baptisent Ruth. L'enfant connaît alors une enfance heureuse. Et si Ruth / Betty Jane se sait adoptée, elle ne souhaite pas connaître l'identité de ses parents biologiques.
2006, l'année où tout bascule
Sauf que vers l'âge de 77 ans, Ruth Lee commence à avoir des problèmes cardiaques. Ses cinq enfants l'incitent à faire des recherches sur son passé. Ruth Lee découvre alors avec stupeur que sa mère lui a écrit des centaines de lettres auprès de l'organisme d'adoption pour prendre de ses nouvelles.
"Elle ne m'a jamais oublié. Il y a tellement de lettres", confie-t-elle à l'époque à l'un de ses fils.
Des coups de fils réguliers
Touchée par cette découverte, Ruth Lee décide à la recherche de sa mère biologique. En seulement quelques clics, elle trouve ses coordonnées. Au téléphone, Minka Disbrow, 94 ans à l'époque, s'évanouit sous le coup de l'émotion. Mère et fille se rencontreront deux mois plus tard en Californie.
Depuis, la petite fille de Minka Disbrow a décidé d'écrire un livre sur ces retrouvailles insolites. Et les deux femmes, âgées respectivement de 102 ans et 86 ans aujourd'hui, ne manquent plus de s'appeller régulièrement.
Elle rencontre sa mère pour la première fois à 77 ans - Photo à titre d'illustration