Lors d'un voyage de travail, une fonctionnaire australienne s'est blessée lors d'un rapport sexuel furtif avec son patron dans un motel. Elle a porté plainte, mais elle a été déboutée.
La justice australienne vient de se prononcer sur une affaire des plus inhabituelles. Les faits remontent à l'année 2007. Lors d'un voyage de travail, une fonctionnaire fédérale s'est retrouvée avec son responsable hiérarchique dans la chambre d'un petit motel, dans une ville des Nouvelles Galles du Sud.
Les deux individus entament alors un rapport sexuel manifestement vigoureux, puisque la lampe qui surplombe le lit - peut-être fragilisée par les vibrations - se détache soudainement et tombe sur le visage de la trentenaire. Les ébats prennent fin aussitôt. La jeune femme est blessée au visage et est dirigée vers l'hôpital.
Dégâts physiques et psychologiques
La victime déplore des blessures au nez et à la bouche, ainsi qu'une dent abîmée. Elle a par ailleurs fait état d'un choc psychologique substantiel. Autant de préjudices qui justifiaient selon elle une demande de dommages et intérets.
Un véritable feuilleton judiciaire découle de cette demande, initialement acceptée par ComCare , l'agence officielle en charge des questions de sécurité au travail. Décision annulée par la tribunal administratif. Mais la plaignante gagne en appel. Si bien que c'est la Haute Cour, la plus haute instance juridique d'Australie, qui est amenée à se prononcer.
Déboutée
Dans un arrêt en date du 30 octobre, la Haute Cour rejette la demande de dommages et intérêts de la plaignante, estimant qu'elle n'avait pas été contrainte par son patron et que l'incident avait eu lieu hors des heures de travail.
Elle se blesse en pleins ébats sexuels avec son patron . Elle porte plainte pour dommages et intérêts. - Photo à titre d'illustration