Etats-Unis: A chaque anniversaire, ils mangent une part de leur gâteau de mariage vieux de 60 ans

  • 27/08/2015
  • Source : 20minutes.fr
Ann et Ken Fredericks, qui vivent en Floride, dégustent chaque année un petit morceau du cake aux fruits confits recouvert d’un glaçage blanc qui leur a été servi le 19 août 1955...

Une tradition qui oscille entre le « trop mignon » et le « beurk ». Ann et Ken Fredericks, un couple d’Américains vivant à Satellite Beach, en Floride, célèbrent chaque année leur anniversaire de mariage comme le premier, rapporte Florida Today : les deux octogénaires dégustent à chaque fois une part de leur gâteau de mariage. Oui oui, celui qui leur a été servi, à eux et à leurs invités, le 19 août 1955, date de leurs noces.

Chaque 19 août, les Fredericks ouvrent en effet le placard de la cuisine et sortent la boîte en métal d’une célèbre marque de café qui contient les restes du gâteau qu’a confectionné il y a 60 ans la grand-mère de la mariée : un cake aux fruits confits recouvert d’un glaçage blanc. « Chaque année, on le déballe, on l’arrose de brandy -parce qu’il faut l’hydrater un peu- et on en coupe une petite part », raconte Ann, 81 ans.

« C’est très bon, tant qu’il y a assez de brandy ! »
« Nos enfants sont consternés que l’on mange quelque chose qui a 60 ans, mais croyez-moi, c’est très bon, tant qu’il y a assez de brandy ! Et cela ne nous a jamais rendus malades », continue-t-elle. Florida Today précise qu’à l’époque, les cakes aux fruits confis étaient des gâteaux de mariage à la mode, qui, s’ils étaient correctement conservés, étaient bons à consommer de façon indéfinie.

Au cours des années, ils ont proposé à leurs trois enfants de goûter leur gâteau de mariage, mais tous ont toujours refusé. Selon Ken, 85 ans, « ils n’aimeraient pas ». Ann ajoute : « Ils nous disent toujours qu’il n’y en a pas beaucoup et qu’on doit le garder pour nous. » Le gâteau ne mesure plus en effet que 7 cm sur 10 environ. « On espère pouvoir en manger à nouveau l’an prochain », rigole Ken. « Il a duré 60 ans, comme notre mariage, ce qui est bien plus important », conclut Ann.