Le vétéran de la guerre en Irak qui s'était introduit armé dans la Maison-Blanche en septembre 2014 a écopé de 17 mois de prison ferme et 3 ans de liberté surveillée. L'affaire a suscité des critiques sur les failles de sécurité autour du président américain.
On ne blague pas avec la sécurité du président des Etats-Unis. Omar Gonzales, le vétéran de la guerre en Irak de 43 ans qui était parvenu à s'introduire dans la Maison-Blanche en septembre 2014, a été condamné mardi à 17 mois de prison ferme. Il doit encore en purger 8, avant de rester 3 ans en liberté surveillée.
L'ex-militaire, qui doit être suivi médicalement pour des troubles mentaux, a demandé "pardon pour ses actions", assurant qu'il ne "voulait faire de mal à personne". Dans la soirée du 19 septembre, l'ex-militaire avait sauté la grille nord, armé d'un couteau pliable, puis avait parcouru plus de 60 mètres sur la pelouse avant d'entrer par la porte principale de la résidence du président américain. Il avait même traversé plusieurs salles avant d'être maîtrisé et arrêté.
Polémique sur la sécurité d'Obama
Ce soir-là, Barack Obama et sa famille venaient de quitter la Maison-Blanche mais une polémique avait éclaté sur les failles des procédures de protection du président américain, provoquant l'ouverture d'une enquête et la démission de la directrice du Secret Service.
Omar Gonzalez avait plaidé coupable en mars d'"intrusion illégale dans un édifice protégé tout en portant une arme meurtrière ou dangereuse" ainsi que d'"agression" d'agents du Secret Service chargés de la surveillance de la Maison-Blanche. Son avocat David Bos a insisté sur le fait que "c'est quelqu'un qui a servi son pays et mérite une considération spéciale", invoquant les troubles psychologiques - jamais soignés auparavant - dont il souffre depuis son déploiement en Irak.
Etats-Unis : Il était parvenu à s'introduire dans la Maison-Blanche : 17 mois de prison - Photo à titre d'illustration