Les histoires de femmes, il y en a qui ne badinent pas du tout avec. Et ils sont prêts à tout, même aux actes les plus odieux. C’est ce qu’il a été donné de constater dans la nuit du samedi 28 janvier 2017, à Nédrou, village situé à une quinzaine de kilomètres de Guiglo.
Traoré Lacina, Burkinabé et planteur contractuel de 34 ans, a été atrocement tué par son compatriote Somé Paul, qui est âgé d'un an que lui. En effet, tôt ce dimanche 29 janvier 2017, les populations de Nédrou se réveillent avec, sous les yeux, une horreur dans la cour d'une église en construction. Lorsque nous arrivons sur les lieux, certains, devant l'horreur, se tiennent la tête entre les mains, quand d'autres crient ou pleurent carrément.
Vraiment difficile de supporter cette terrible image qui focalise tous les regards. Sur deux bancs juxtaposés, le corps sans vie de Traoré Lancina, avec le sexe tranché net. La main droite aussi. De grosses entailles à la tête et dans le cou sont insoutenables. Que comprendre de cette horreur ? Des renseignements reçus, il ressort que cela fait 5 ans que Somé Paul, manœuvre agricole, vit à Nédrou, où il gagne honnêtement sa vie, en travaillant dans la plantation de cacao de son tuteur Guéi Robert.
Mais plus tard, l’homme n’a plus envie de nuits solitaires et glaciales dans son lit. Il décide de prendre une femme. A cet effet, en août 2016, il se rend dans son Burkina natal, précisément dans son village à Dédougou (Bobo-Dioulasso). Il y scelle le mariage traditionnel avec la belle Dabiré Céline. Rentré plus tard en Côte d’Ivoire, Somé Paul est aux bons soins de sa dulcinée. Le couple est tranquille et vit pleinement son amour.
Des mois passent, quand débarque à Nédrou, Traoré Lancina, lui aussi manœuvre agricole. Les deux hommes se lient rapidement d'amitié. Et c'est au nom de cette amitié que Somé Paul décide que son compatriote vive sous son toit. Hélas, il ignore qu'il vient là, de « mélanger » son foyer. De fait, au mépris de la morale et de la gratitude envers un bienfaiteur, Traoré Lancina réussit à séduire la femme de son ami. Et mieux, les deux, en toute discrétion, se livrent à des parties de jambes en l'air. Voilà donc l'infidèle et indigne Dabiré Céline qui s'offre à deux hommes, sous le même toit. On en est là, quand Somé Paul se rend à Daloa, à la demande de son patron Guéi Robert, qui entendait là, lui payer l'argent de ses efforts. Nous sommes dans le courant de novembre 2016.
Entre- temps, Traoré Lancina se fait embaucher par Hien Marcel, pour des travaux agricoles, dans sa plantation à Lobikro, localité située à quelques encablures de Nédrou. Il débarque chez son employeur avec ses bagages dont certains, appartenant à Céline, la femme de son tuteur. Leurs relations amoureuses s'étant renforcées en l'absence du mari légitime, ils profitent de la moindre occasion pour faire l'amour comme des fous. Et plus tard, ne voulant plus se contenter du rôle de « dépanneur », Traoré Lancina veut désormais pour lui tout seul, Céline.
A sa demande, cette dernière s'échappe de son domicile conjugal et va le rejoindre à Lobikro. Plus tard de retour de Daloa, Somé Paul est surpris de constater que sa tendre femme a déserté son foyer. Il mène des investigations dont les résultats le laissent pantois. Sa conjointe s'est mise en ménage avec son compatriote à qui il avait offert gîte et couvert. Tout de suite, Somé Paul joue la carte de l'apaisement en convoquant son rival, chez Ki Damatoa, le chef de tous les ressortissants burkinabè, vivant dans le département de Guiglo. Ce dernier règle l'affaire et Somé Paul reprend sa femme, avec laquelle il retourne à Nédrou. Il croit avoir définitivement retrouvé son bien.
Que non ! Quelques jours après, une surprise désagréable l'attend encore. En effet, alors qu'il est à la plantation de son patron, sa femme plie bagages et décampe de nouveau. Elle retrouve son amant. Et cette fois, ce dernier disparaît avec elle. Le pauvre Somé Paul qui s'en rend compte, mène des recherches, qui lui permettent de localiser les amants, à Séguéla. Il se déporte sur place et saisit le commissariat de police de la ville. Les flics tranchent l'affaire en faveur du (...) Lire La suite sur Linfodrome
Guiglo: Le mari cocu tue l'amant de sa femme dans la cour d'une église et lui tranche le sexe - Photo à titre d'illustration