Lorsque, le vendredi 8 avril 2016, nous arrivons sur place aux alentours de 10h, hommes, femmes, jeunes, vieux et enfants, tous se ruaient sur les lieux de la macabre découverte, dans une plantation de cacao.
Des cris de détresse et d'indignation fusaient de partout. Retour sur un scénario macabre, que l'on s'explique difficilement dans la bourgade. De fait, expliquent nos sources, le jeudi 7 avril 2016, à l’aube, Kambou Jérémie, sa femme Hien Henriette, encore mineure et leur fils Kambou Claude, âgé de 8 ans, partent de leur domicile. Ils se rendent de ce pas à leur plantation de cacao, à environ 1 Km de Lobikro.
Bien avant, Kambou laisse des consignes fermes à sa seconde femme, Kambiré Mariam, âgée, elle, de 16 ans et nourrice. A savoir, que le repas soit prêt, à leur retour le soir. Un peu plus tard, sur place au champ, Kambou demande à son fils, précocement initié à la chasse, d'aller visiter les pièges dans la forêt jouxtant sa plantation.
Pendant ce temps, sa femme, épuisée par la grossesse avancée, s'étend par terre, sur un morceau de pagne. Et là subitement, Kambou Jérémie se rue sur elle. A l'aide de sa machette, il se livre à une véritable boucherie sur sa concubine enceinte. Dans cette folie, meurtrière, l'homme ne se contente pas que de tuer Henriette. Il découpe son cadavre en morceaux, jusqu'à la décapiter.
L’horrible besogne accomplie, il rejoint son fils qui ne se doute pas que sa mère venait de trouver la mort de façon horrible. Et cela, des mains de son père, un assassin dont il se tient aux côtés.
Rentré plus tard au village, Kambou Jérémie, tôt le lendemain matin, se présente au domicile de son frère cadet Kambou Papa. A ce dernier, il tient ce discours : « Un miracle s’est opéré hier soir dans ma plantation. En pleine prière, Dieu est m'est apparu et m’a dit que ma femme donnera naissance à un fils (...) Lire La suite sur Linfodrome
Guiglo : Un homme décapite sa femme enceinte - Photo à titre d'illustration