Un artiste a été interpellé par des agents alors qu’il tentait de rentrer chez lui. Il a été pris pour un cambrioleur.
«Je suis entré dans mon immeuble vers 20h, dimanche. En passant par le garage. Puis, je suis allé à mon appartement». C’est là que les problèmes ont commencé pour Kingsley Ogwara, un artiste reconnu au Luxembourg. Il n’avait en effet pas les clefs de son appartement sur lui.
«Je me suis alors aperçu que je n’avais pas fermé correctement la fenêtre de la cuisine, poursuit Kingsley Ogwara. J’ai essayé de l’ouvrir de l’extérieur, mais, n’y parvenant pas, je suis allé demander de l’aide à un voisin». Les deux hommes se sont escrimés sur la fenêtre, avec des outils, pour l’ouvrir. Ils ont été interrompus dans leurs travaux par des agents de police, alertés par un voisin.
«En voyant les armes et les lampes-torches, on a cru à une agression et on a essayé de fuir. Mais dix autres agents entouraient l’immeuble». Plaqué au sol, Kingsley dit avoir été molesté et avoir pris des genoux dans les côtes. Au final, vérifications faites, les agents constatent qu’il habite bien les lieux et le libèrent. «Ils ne se sont même pas excusés», déplore l’artiste. Il est allé faire constater ses contusions, douleurs et stress post-traumatique et veut aller voir l’Inspection générale de la police.
«Qu’il le fasse, si les agents n’ont pas été corrects. Cela permettra de vérifier tout ça», réagit Joëlle Schmit, porte-parole de la police, qui confirme qu’un locataire a été confondu avec un cambrioleur.
Il oublie ses clefs et se fait arrêter par la police. - Photo à titre d'illustration