Horreur! Pour un morceau supposé de cafard découvert dans une portion de spaghettis, le groupe alimentaire japonais Nissin a annoncé mercredi le rappel de pas moins de 750.000 rations afin d’éviter que ne soient incidemment trouvées d’autres parties de ce genre de bestiole particulièrement écoeurante.
Une filiale de cette vénérable maison, pionnière des nouilles instantanées, enquête sur «la réclamation d’un client qui a décelé quelque chose de bizarre dans un produit surgelé».
«Nous avons déduit des premières investigations qu’il s’agissait d’une partie d’un insecte, en l’occurrence un cafard», a expliqué Nissin Frozen Food dans un communiqué.
Il s’agissait d’un plat surgelé individuel fabriqué en octobre dans une usine de Shizuoka (sud du Japon) dont l’intitulé, au moins, était appétissant: «Spaghettis premium aux crevettes à la sauce tomate crémeuse avec brocolis».
Nissin suppute que la blatte s’est insidieusement introduite dans le processus de production en étant accrochée à des légumes congelés dont le groupe a refusé d’indiquer la nature exacte et la provenance.
Comme ce genre d’affaire peut très vite dégénérer en scandale sanitaire dans un pays où les consommateurs font la fine bouche devant la moindre faille d’hygiène, Nissin a décidé de rappeler les produits issus des mêmes chaînes et fabriqués le même jour, mais aussi ceux, de trois types, confectionnés à des dates où il n’est pas impossible que d’autres cancrelats se soient trouvés là.
Selon un porte-parole, aucun mets Nissin cuisiné pour le marché étranger n’est concerné et le risque d’y voir apparaître soudainement un «gokiburi» dans son assiette a priori exclu.
Japon: un bout de cafard dans une portion de pâtes cuisinées, 750.000 rappelées - Photo à titre d'illustration