Un ex-légionnaire, placé en liberté conditionnelle courant 2013 après avoir été condamné pour séquestration dans l'Aude, a récemment détruit son bracelet électronique et préféré retourner en prison par dépit amoureux, a-t-on appris vendredi de sources concordantes.
Loïc Touz, 46 ans, avait été condamné en septembre 2013 à quatre ans de prison dont deux ferme pour avoir séquestré en mai, pendant cinq heures et sous la menace d'un couteau, une employée d'épicerie à Saissac, a rappelé à l'AFP son avocate de l'époque, Me Chloé Demeret.
Selon les explications données à son procès par l'ex-légionnaire devenu cuistot, la prise d'otage d'une parfaite inconnue visait à attirer l'attention de sa compagne avec qui il entretenait une relation houleuse, et à l'obliger à venir lui parler sur place, a ajouté l'avocate.
Placé en détention dès son arrestation le jour des faits, il avait obtenu fin 2013 un aménagement de peine et avait été remis en liberté sous bracelet électronique.
Mais le 30 janvier, à la suite d'une énième dispute avec sa compagne, "il a craqué" et détruit son bracelet électronique, a indiqué une source judiciaire confirmant une information du quotidien l'Indépendant.
Quelques heures plus tard, se sachant recherché, il s'est présenté à la gendarmerie de Carcassonne. Là, il a exprimé le souhait de retourner en prison, s'estimant incapable, dans ce contexte sentimental, de mener à bien son projet de réinsertion.
Il a été immédiatement remis en détention à la maison d'arrêt de Carcassonne, une décision qu'a confirmée jeudi le juge d'application des peines et à laquelle il ne s'est pas opposé.
L'ex-légionnaire préfère retourner en prison par dépit amoureux - Photo à titre d'illustration