La culturiste sans bras qui fait sensation

  • 27/05/2014
  • Source : 7sur7.be
Barbie Thomas, 37 ans, qui a perdu ses membres supérieurs à l'âge de 2 ans, montre que "quand on veut, on peut". Bodybuildeuse, elle fait sensation sur internet.

Barbie Thomas n'est pas une culturiste comme les autres. Sans bras, elle démontre que tout est possible quand on lutte. Une lutte qui a commencé vers l'âge de 2 ans. En désobéissant à ses parents, elle a touché à des câbles électriques. Cet accident l'a privée de ses deux bras. "Le médecin avait dit que je ne vivrais pas et que si je le faisais, je serais probablement dans un état végétatif", dit-elle au DailyMail.

Mais le destin en a décidé autrement. Lorsqu'elle a acheté sa première revue de culturisme, elle s'est sentie attirée par ce sport. Après avoir douté d'elle-même durant de longues années, elle a décidé de se lancer en compétition. "J'ai appelé le président du club de la région et je lui en ai parlé. Il m'a donné son feu vert", se souvient-elle.

Plus que les autres athlètes, elle a dû faire ses preuves. "Mes premières épreuves de fitness ont été bizarres parce que beaucoup me regardaient avec amusement", explique Barbie Thomas au DailyMail. "C'étaient des compétitions basées sur le corps et je n'avais pas la symétrie qu'ils cherchaient. Mais après cela, les gens se sont rendus compte que j'étais une athlète comme les autres."

"Rien n'est impossible"
La plus grande victoire de Barbie Thomas a eu lieu en mars 2012, lorsqu'elle a été cinquième sur six candidats. "C'était la première fois que je dépassais quelqu'un et c'était un grand pas pour moi. J'étais heureuse d'avoir surpassé quelqu'un qui a deux bras et son corps entier!"

Quand elle ne fait pas de compétition, elle s'occupe de ses deux fils. "Il y a des défis qui viennent avec l'éducation des enfants. Je ne pense pas que ce soit différent chez moi", dit-elle. "Je dois simplement utiliser mes pieds. (...) L'esprit est vraiment puissant et l'attitude aussi. Si vous gardez une attitude positive et croyez en vous-mêmes, alors rien n'est impossible." On veut bien la croire.