Ndèye Ngom est une prévenue spéciale. Elle a été appelée hier à la barre pour répondre d’actes contre nature et pédophilie.
Engagée comme femme de ménage par Cheikh Soulèye Diouf, elle a décidé de pimenter sa vie dans le domicile de son patron en faisant des attouchements avec les enfants de celui-ci. Dans son «contrat de travail», elle devait rentrer chaque soir chez elle. Mais il lui est arrivé de passer la nuit chez son patron dans la chambre des enfants. Elle a choisi ces moments pour procéder à des actes contre nature et de pédophilie.
Ndèye Ngom a été surprise un jour par N.N. Keïta alors qu’elle était en train de se livrer à des attouchements avec N. S. Keïta qui se trouve être sa sœur aînée, âgée de 16 ans. Pour en avoir le cœur net, la jeune fille N.N. Keïta a révélé à la police qu’elle avait un autre jour fait semblant de s’intéresser aux seins de la femme de ménage. Prenant plaisir au jeu, elle se laisse faire.
Elle accepte de flirter avec la fillette sans imaginer qu’elle venait de tomber dans un piège tendu par la môme. «Je l’ai rejetée et j’ai changé de place en me couchant derrière N. S. Keïta. Ndèye Ngom a continué à procéder à des attouchements avec elle. Elles se suçaient réciproquement les seins. Elles ont fini par introduire de part et d’autre leurs doigts dans leur…», soutient N. N. Keïta aux enquêteurs. «Elle voulait ensuite se retourner vers moi quand elle a fini avec ma sœur, mais j’ai refusé», ajoute la fillette. Elle s’en ouvre à son père après avoir surpris une nouvelle fois la femme de ménage en train de faire sucer ses seins au fils du propriétaire de la maison âgé de 3 ans. Cette affaire, qui devait être jugée hier à huis clos, a été renvoyée au 16 janvier pour permettre à l’enfant de produire son acte de naissance attestant qu’elle était mineure au moment des faits.
La femme de ménage se faisait sucer par les enfants de son patron. - Photo à titre d'illustration