Mouvement de panique à l'aéroport de Zaventem ce matin à huit heures lorsqu'un avion de la compagnie Brussels Airlines a atterri avec à son bord un passager qui présentait des sympômes "ressemblant" à ceux d'Ebola.
"Peu après avoir quitté New York, un homme s'est senti mal. Il vomissait et soudain, du sang a coulé entre ses jambes", relate un témoin de la scène dont le témoignage a été démenti par la compagnie plus tard dans la journée.
"Le personnel de cabine a immédiatement revêtu des gants et des masques pour s'occuper de lui un minimum. Après l'atterrissage, un médecin est monté à bord de l'appareil mais lui sans aucune tenue de protection. Nous sommes morts de peur", raconte le passager épouvanté à HLN.
Depuis, les autres passagers craignent d'avoir été infectés. Or, c'est impossible selon Kim Daenen, porte-parole de Brussels Airlines, car le passager ne présentait pas de fièvre et n'a même pas dû être placé en quarantaine. "Il a été transféré à l'hôpital. Selon les informations que nous avons reçues, il semble que l'homme n'est pas atteint par le virus de la fièvre hémorragique", balaie encore le représentant de la compagnie belge.
Les mesures de sécurité ont été prises mais le passager, qui revenait des États-Unis où il avait assisté à un congrès, n'avait pas voyagé en Afrique de l'Ouest au cours des derniers mois. Même son de cloche à Brussels Airport, où l'on souligne que les autres passagers n'ont aucune raison de s'inquiéter.
"Il y a régulièrement des gens qui se sentent mal à bord des avions et les mesures d'hygiène prises par le personnel de bord n'ont rien d'exceptionnel ou de propre à Ebola, elles visent simplement à éviter la contamination avec n'importe quelle maladie", explique-t-on.
Le spectre d'Ebola sème la panique sur un vol New York-Bruxelles - Photo à titre d'illustration