Emprisonné depuis le 30 mars 2016, Alfred Babli Agbohoun est accusé de fraude intellectuelle et faux et usages de faux par le tribunal de première instance de Nouakchott.
Selon les informations, Alfred Babli serait titulaire d'un doctorat et a décidé de s'installer en Mauritanie dans le but de créer une école professionnelle.
Pour s'insérer facilement dans la société mauritanienne et faciliter surement les démarches administratives, Alfred décide d'associer un ressortissant du pays d'accueil à son vaste projet.
C'est en ce moment que Madame Mariam Touré entre en scène et ensemble ils créent la fondation ''Japon-Afrique'' à Nouakchott.
Le projet prend donc son envole et a un franc succès.
Peu satisfaite, l'associée de l'Ivoirien veut s'accaparer tout le business; chose que Alfred refuse catégoriquement.
Pour donc amener l'Ivoirien à céder, Mariam utilise son carnet d'adresse pour procéder à l'arrestation et à la fermeture de l'école d'Alfred par les forces de l'ordre.
Incarcéré pendant dix jours, il est relâché après un règlement à l’amiable avec la plaignante.
Ayant tout perdu, il décide de se relancer dans un même projet mais sans associé.
Créant le ''groupe IESSE-IJSA'' qui connaît le même succès que le précédent projet, il est tout de suite rappeler à l'ordre par Madame Mariam Touré qui refait surface.
Elle accuse Alfred Babli de fraude intellectuelle car pour elle, Alfred ne possède pas de doctorat. Ensuite, Alfred ferait du faux car il distribue de faux diplômes aux étudiants Mauritaniens.
Pour finir, elle affirme que celui-ci serait opposé à la religion musulmane dans une république Islamique.
Interpellé pour la seconde fois, Alfred a été présenté et condamné à 4 années de prison ferme devant le tribunal de Nouakchott le 30 Mars 2016 et d'une amende de 600 000 fcfa suivie d'une expulsion du territoire après la peine.
Le consulat ivoirien à Nouakchott, promet prendre les choses en mains. Il prévoit tout faire pour libérer son compatriote, qu’il considère injustement condamné.
Mauritanie : Un Ivoirien emprisonné depuis deux mois dans une prison à Nouakchott - Photo à titre d'illustration