Peut-on, pour une raison ou une autre, ôter la vie à sa génitrice ?
En tout cas, les populations de Bacanda, village de la sous-préfecture de Grand-Lahou s’expliquent encore difficilement, que le jeune Mamadou (19 ans) ai pu donner la mort à sa propre mère. Un crime qu'il aurait pourtant pu éviter.
C'est le jeudi 3 avril 2014 que le drame s’est produit. Selon des informations en notre possession, ce jour-là, tôt le matin, le père de Mamadou part à Guitry pour une cérémonie funéraire. Mais avant, il remet à l'une de ses filles, une pièce de 50 F Cfa, pour le plus jeune de ses fils âgé de 3 ans. Cet argent doit servir à l'achat de galettes communément appelées « gbôflôtô », pour le môme. La jeune fille se rend donc chez la vendeuse et y trouve son frère Mamadou, tenant un sachet bourré de galettes. Ça tombe bien. Au lieu de dépenser l'argent, Mamadou pourrait bien partager les tartines avec son cadet. Mais une fois à la maison, lorsqu'elle fait la proposition à son grand frère, ce dernier oppose carrément une fin de non-recevoir. Pas question de partager ses « gbôflôtôs ». Sa cadette ne manque pas de fustiger son égoïsme. Leur mère Koné Mariam s’en mêle en demandant à Mamadou de s’exécuter.
Une altercation éclate alors entre Mamadou et sa sœur. Fou de colère, le jeune homme s’empare d’un gourdin et le balance en direction de sa sœur qui l'esquive. Malheureusement, sa mère dans le champ de mire, prend le morceau de bois en plein visage. Elle s’écroule et saigne abondamment. Les voisins, alertés, accourent et la conduisent aussitôt au centre de santé de la localité. Malheureusement, la pauvre mère succombe à ses graves blessures. C’est la consternation totale. Pris de panique, le jeune Mamadou prend la fuite. La gendarmerie, informée, se rend sur les lieux pour le constat d’usage. L'auteur du parricide est activement recherché.
Pour des galettes un jeune homme tue sa Mère - Photo à titre d'illustration