Aux grands maux les grands remèdes. Alors que des fuites ont entaché le bac en Algérie, les candidats des filières scientifiques, mathématiques et gestion doivent repasser l’examen. Et pour éviter un nouveau fiasco, les autorités algériennes ont décidé d’employer une méthode radicale en bloquant pendant près de cinq jours l’accès aux réseaux sociaux.
Les sujets sur Facebook
Depuis samedi 20h, impossible donc d’accéder à Twitter, Facebook ou même Instagram depuis l’Algérie. Il faut dire que certains des 800 000 candidats à avoir passé le bac avaient auparavant eu la surprise de recevoir sur leur compte Facebook les sujets des examens avant les épreuves.
Une source du secteur de la poste et des communications algériennes a expliqué que « cette coupure a une relation directe avec les examens partiels du baccalauréat qui débuteront ce dimanche. Cette décision a été prise surtout pour protéger les candidats de la publication de faux sujets sur les réseaux sociaux ».
Des dizaines de personnes arrêtées
Des dizaines de personnes, dont des cadres de l'Education nationale, ont été arrêtées, soupçonnées d'être impliquées dans ces fuites, selon la gendarmerie nationale. Les nouvelles épreuves doivent se dérouler jusqu'au 23 juin.
En France, des fuites de ce type ce sont déjà produites sur internet. La plus importante était arrivée en 2011. Des captures d’écran de l’épreuve de mathématique de la série S avaient été publiées sur le site jeuxvideo.com. Les conséquences avaient cependant été nettement moins graves puisque l’épreuve n’avait pas été annulée et que la France n’avait pas décidé de s’en prendre aux réseaux sociaux.
Pour éviter les fuites au bac, l’Algérie bloque Facebook et Twitter - Photo à titre d'illustration