Haydn Peacock, arrière de l’AS Carcassonne, a dû se faire recoudre la verge après avoir subi un accrochage des plus douloureux.
Messieurs, c’est le moment de vous asseoir. C’est le genre de lecture qui vous fera très mal rien qu’en la lisant. On le sait, les rugbymen font généralement partie des sportifs les plus solides du monde. Mais ils ont aussi, comme tous les hommes, leur point faible.
Haydn Peacock (23 ans), joueur né en Australie et international irlandais évoluant dans le championnat de France Elite I de rugby à XIII, a été la victime d’une mésaventure qu’on ne souhaiterait pas à son pire ennemi. Au cours d’une phase de jeu durant laquelle l’un de ses adversaires a tenté de le plaquer, lors d’un match disputé en février dernier, Peacock a été agrippé fermement au pénis.
Son bourreau, le centre des Dragons Catalans de St-Estève, est parvenu à tirer sa victime au sol. Avec une sacrée poigne, puisqu’il a arraché à moitié la virilité de son adversaire. Ce dernier a toutefois continué à jouer jusqu’à la mi-temps. Ce n’est qu’à la mi-temps qu’il s’est décidé à vérifier l’état de sa blessure. «La douleur allait encore, mais je me suis dit que je devais jeter un œil», s’est souvenu l’intéressé, interrogé par «French Footy». «J’ai regardé et j’ai vu que la peau était à moitié arrachée et j’étais là: “Où est le médecin? Où est le médecin?“»
Onze points de suture
«Ils ont même dû aller chercher le médecin de l’équipe adverse, qui est venu et qui m’a dit: “Mon gars, tu vas devoir aller te faire recoudre.“», poursuit Peacock. A la clinique, le personnel soignant a posé un total d’onze points de suture sur l’organe meurtri. «J’ai montré ça à tous les gars de l’équipe et ils se pissaient dessus de rire!» Pour le match suivant, son coach était allé acheter une coquille de protection. Mais Peacock, dont le nom signifie «paon» en anglais et qui est donc très fier, a refusé de la porter. «Je ne vais pas jouer avec une coquille. Je ne pourrais pas courir avec. J’ai juste dû mettre un bon strap. Et maintenant tout va bien, les points ont été retirés et c’est tout mignon. Aucun souci.»
Les joueurs de rugby sont décidément des êtres à part.
Rugby : Un plaquage a failli lui arracher sa virilité - Photo à titre d'illustration