Un homme a séquestré l'amant de son épouse et l'a forcé à avouer des crimes affreux qu'il n'avait pas commis. Il a écopé du sursis.
Un mari cocu a rivalisé d'imagination pour se venger de l'amant de sa femme, en l’occurrence le patron de celle-ci, en 2011 dans le Chablais valaisan. Après l'avoir frappé, il l'a séquestré durant trois longues heures, rapporte «Le Nouvelliste» dans son édition de lundi. Menacé par un couteau, l'amant a alors dû se plier aux quatre volontés de son bourreau. Celui-ci aurait d'abord exigé de son rival qu'il reconnaisse par écrit qu'il avait violé son épouse après lui avoir administré du GHB. Mais ce n'est pas tout: le prisonnier a également dû affirmer, dans la même lettre, qu'il avait embrassé les filles de son geôlier et qu'il s'engageait à payer immédiatement un acompte de 20'000 francs puis 1000 francs par mois, pour une durée indéterminée. Jamais à court d'idée, l'époux trompé a ensuite demandé à sa fille de filmer l'amant, dont il a exigé qu'il lise son récit à voix haute. Pour officialiser ses dires, la victime a enfin été forcée d'apposer ses empreintes digitales sur le document.
Jugé récemment par le Tribunal de Martigny, le mari cocu a nié les faits. Il affirme qu'à son retour à son domicile, il a découvert que sa femme était en train d'être agressée par son patron. Le tribunal l'a condamné à 10 mois de prison avec sursis. L'accusé, qui n'entend pas en rester là, va porter l'affaire devant le Tribunal cantonal.
Suisse : Cocu, il monte un scénario impitoyable pour se venger - Photo à titre d'illustration