Un employé municipal tondait la pelouse d'un parc lorsqu'il a été attaqué par les gardiennes d'un essaim devenues agressives.
L'action s'est passée le 24 juillet dernier au Texas. Des employés municipaux entretenaient le Weeks Park, à Wichita Falls, lorsqu'ils se sont fait soudainement attaquer par des abeilles tueuses qui ont surgi d'un essaim de la taille d'un ballon de basketball. «Le plus gros essaim que j'ai pu voir cette année», indique aux médias un spécialiste dépêché sur les lieux.
L'homme le plus touché par l'attaque a subi un millier de piqûres. On ne donnait pas cher de sa vie. Quatre jours plus tard, l'employé était certes toujours hospitalisé mais dans un état stable, indique le site Live Science, qui pose la question du «comment peut-on survivre à une telle attaque?»
Deux facteurs
Le site scientifique explique le «miracle» par deux facteurs essentiels: le travailleur n'était pas particulièrement allergique aux piqûres d'insectes et la réputation des abeilles tueuses (d'origine africaines et établies depuis 1990 sur le continent nord-américain) est grandement exagérée. Selon Live Science, il aurait fallu plusieurs centaines de piqûres supplémentaires pour mettre réellement la vie de l'employé en danger.
Et d'évoquer un cas récent d'un agriculteur sexagénaire qui, l'an dernier à Waco, a été piqué plus de 3000 fois avant de succomber dans un champ voisin qu'il entretenait.
Redoutablement agressives
Cela étant dit, si les abeilles tueuses ne sont pas à la hauteur de leur réputation, elle n'en sont pas moins redoutablement agressives, bien plus que les espèces européennes. En outre, ce qu'elles considèrent être leur espace de sécurité est plus étendu que pour d'autres espèces. Et elles ne savent pas bien faire la distinction entre une menace réelle et les nuisances produites par une tondeuse à gazon. C'est ballot.
Le site scientifique conclut sur quelques conseils en cas d'attaque d'abeilles. Le premier réflexe doit être de fuir. Mais rien ne sert de courir en zigzag comme cela se voit parfois dans les films. Et surtout, éviter de plonger la tête la première dans une piscine car les attaquantes savent attendre que la tête réapparaisse à la surface pour poursuivre leur guerre au prédateur présumé.
«Si vous pouvez entrer dans un bâtiment et fermer la porte derrière vous, c'est probablement la meilleure chose à faire.» Voilà un conseil d'entomologiste frappé au coin du bon sens.
Texas: Il survit à des milliers de piqûres d'abeilles tueuses - Photo à titre d'illustration