L'artiste olfactif néerlandais Peter de Cupere expose aujourd'hui son pinceau en poils pubiens accompagné d'un parfum.. d'odeurs vaginales. Une manière de rendre hommage à l'œuvre L'Origine du monde de Gustave Courbet.
Au XIXème siècle, L'Origine du monde de Gustave Courbet représentant un sexe féminin lançait les polémiques et essuyait la censure. L'artiste néerlandais Peter de Cupere lui rend hommage en exposant, aujourd'hui exclusivement, sa dernière création au Moti Museum, à Breda, au Pays-Bas. Intitulée Le pinceau de Gustave Courbet, elle est composée du dit pinceau, en poils pubiens féminins, mais également d'un parfum d'odeurs vaginales.
"Le vagin d'une femme sent bon"
Si le public de l'époque était choqué par une ouverture de cuisses osée, quelle sera la réaction de nos contemporains en pénétrant dans un musée à l'odeur de fond de culotte ? L'artiste se défend de ce type d'accusation de bas étages : "Il n'y a rien de plus créatif que de peindre sur une toile neutre vos désirs avec une odeur de vagin, dévoile l'artiste au HuffingtonPost.com. C'est un hommage à la féminité et plus spécifiquement aux désirs féminins et au plaisir." Et d'ajouter, quand même : "Le vagin d'une femme sent, en général, très bon."
Que les puristes se rassurent, le parfum n'a rien de synthétique. Un laboratoire allemand s'est chargé de réunir la transpiration de différentes femmes. Bon appétit.
Eau bénite et liquide intime
Et ce n'est pas la première de l'artiste en matière de liquide intime. En octobre déjà, il avait été utilisé dans l'œuvre The Deflowering : une vierge composée d'eau bénite glacée en contenait en son centre. L'objectif était de placer son nez au-dessus de l'association des deux liquides une fois la statuette fondue.
Loin d'être un obsédé primaire du vagin, Peter de Cupere est en réalité fasciné par les odeurs. Un élément négligé dans l'art selon lui et qu'il exploite dans chacune de ses œuvres. Salle de bain en dentifrice, maison formée à partir de déchets ou piano olfactif ont déjà titillé les narines du public.
Un artiste imagine un pinceau en poils pubiens et une "peinture" très spéciale - Photo à titre d'illustration