Andrew Wardle est certainement l’exemple vivant du cauchemar masculin de tous les hommes : vivre sans pénis. Et pourtant, cet homme vit depuis près d’une quarantaine d’années dépourvu de son membre viril. Toutefois, aujourd’hui, il voit l’espoir de corriger ce handicap, grâce à une chirurgie reconstructrice qui lui permettrait d’avoir un pénis en bonne et due forme.
39 ans sans pénis, une centaine de conquêtes…
Né avec la vessie à l’extérieur de son ventre, Andrew Wardle s’est vu privé de pénis pendant les 39 années qu’il a vécues jusqu’à aujourd’hui. Sa vie jusqu’alors n’a pas été toute rose, abandonnée par sa mère à la naissance et rossé de coups par ses camarades de classe, à cause de sa condition physique fragile et aux multiples absences scolaires dues aux hospitalisations qu’il a dû subir dans l’enfance.
Portant le secret de sa malformation, Andrew Wardle a également été fragilisé psychologiquement et a recherché du réconfort en sombrant dans la drogue, consommant notamment du LSD et de l’ecstasy. « En prenant de la drogue, je m’offrais une couverture parfaite. Je ramenais des filles dans mon lit, mais je disais que les choses ne pouvaient pas aller plus loin à cause des effets de la drogue. », relate-t-il au journal The Sun.
Son handicap physique, qui lui a causé de multiples soucis en termes de santé, ne semble pourtant pas lui avoir posé trop de problèmes en ce qui concerne la séduction des femmes. Selon Andrew Wardle, il aurait eu à son actif près d’une centaine de conquêtes, dont certaines histoires ont été jonchées de trahisons de la part de ses petites amies. Il explique également que le fait de ne pas avoir de pénis, et ainsi de ne pas constamment penser au sexe, attire certaines femmes.
L’espoir d’avoir enfin un membre
Andrew Wardle, depuis sa plus tendre enfance, a dû faire face à un mode de vie houleux, tellement qu’il y a deux ans, il a fait une tentative d’autolyse à l’aide d’une quantité conséquente de médicaments. Tentative ratée, mais qui lui a toutefois ouvert les yeux. C’est alors qu’il a décidé de se tourner vers son médecin de toujours, qui lui a suggéré une opération au cours de laquelle une partie de la peau de son bras serait prélevée, en vue de fabriquer le membre génital. Fort de cet espoir, Andrew Wardle veut repartir du bon pied et envisager enfin tout ce qu’il ne pouvait même pas imaginer jusqu’alors.
Un homme né sans pénis se verra pourvu d’un membre fabriqué à partir de son bras - Photo à titre d'illustration