Voilà qui pourrait changer la face de l'humanité. Des chercheurs américains sont parvenus, en modifiant le métabolisme génétique d'une espèce de ver, à multiplier par cinq son espérance de vie. Une prouesse qui leur fait dire que l'homme pourrait vivre jusqu'à 500 ans.
La vie éternelle. C'est le rêve (?) vendu par des scientifiques du Buck Institute of Research on Aging, situé en Californie. Comme ils l'ont publié le 12 décembre dernier dans la revue Cell Reports (et relayé depuis par highperspective ou dailygeekshow), les chercheurs ont trouvé le moyen de multiplier l'espérance de vie par cinq en bloquant des molécules - qui affectaient l'action de l'insuline - et une enzyme.
Celles-ci régulent la croissance, la mobilité et la survie des cellules. Dans un premier temps, ils ne s'étaient penchés que sur l'enzyme, triplant l'espérance de vie. En doublant le blocage, ils ont dépassé leurs attentes. "Les deux mutations ont déclenché une boucle de rétroaction positive dans des tissus spécifiques qui ont amplifié la durée de vie", a expliqué Pankaj Kapahi, membre de l'équipe de chercheurs. "Fondamentalement, ces vers ont vécu l'équivalence humaine de 400 à 500 ans".
En dehors de l'allongement de la vie, cette découverte offre, dans un premier temps, la perspective de traitements anti-vieillissement grâce aux interactions génétiques. "Il est tout à fait probable que les interactions entre les gènes soient essentielles pour les chanceux réussissant à vivre très longtemps et en bonne santé", a déclaré Kapahi.
L'homme fait donc un pas de plus vers l'immortalité. Après la "sauvegarde génétique", un nouveau procédé qui mettra des années avant d'être testé sur des humainlui promet la vie éternelle. Une perspective heureuse?
Une découverte promet à l'homme de vivre 500 ans - Photo à titre d'illustration