L'augmentation soudaine de la pression artérielle a provoqué une rupture d'anévrisme.
Attention, la masturbation tue ! Heureusement, l'affaire est exceptionnelle. "Nous n’avons retrouvé sur une période allant de 1985 à 2012 que deux cas d’hémorragie sous-arachnoïdienne dans notre registre exhaustif", explique le Dr Constantin Blanke-Roeser de l’Institut de médecine légale de l’université de Hambourg sur le blog Réalités Biomédicales, rédigé par Marc Gozlan et hébergé par Sciences et Avenir. "Un cas concerne un homme décédé pendant l’acte sexuel, l’autre est celui de cette femme de 24 ans retrouvée morte dans sa salle de bain."
La jeune femme avait été retrouvée sans vie, après une fête, enfermée dans la salle de bain, un sextoy à ses pieds.
Les médecins légistes sont arrivés à la conclusion que l'orgasme avait provoqué une "hémorragie méningée consécutive à la rupture d’un anévrisme cérébral". En fait, c'est la soudaine augmentation de la pression artérielle, liée à l'orgasme qui a provoqué le décès de la jeune femme. "Globalement, on estime la fréquence de la mort subite au cours d’activités sexuelles entre 0,08 % et 0,6 %" poursuit le médecin. "Par ailleurs, il existe probablement un grand nombre de cas non rapportés du fait que les partenaires sexuels cachent les circonstances du décès et que le médecin s’abstient de le leur demander lors de l’examen post-mortem. Dans l’ensemble, les hommes meurent plus souvent que les femmes au cours des activités sexuelles" conclut le Dr Constantin Blanke-Roeser.
Une femme meurt à cause d'un orgasme - Photo à titre d'illustration