Ici, c’est la région du Lôh-djiboua (Divo), nous y sommes ce mercredi 10 août pour la célébration de la dixième année d’existence du festival Djaka, qui a donné lieu à un jubilé.
Il est exactement 10h 20minutes ce mercredi 10 août, nous sommes au rond-point de de Divo. Près de l’église protestante Baptise, se trouve une parcelle bondée de monde.
Vielles femmes, jeunes filles, garçons, petits et grands se distinguent par leurs uniformes atypiques. Chaque groupe prépare la procession qui se tiendra d’un moment à l’autre pour célébrer les dix années du festival des Arts et de la Culture des ethnies Dida-Godie.
Chants et danses sont de la partie. La sécurité est également de mise. A droite de la parcelle, se trouve le groupe des femmes du 3e âge.
Certaines tiennent des feuilles (bananes, patates) en main. D’autres ont décidés de tenir un bois qui sert de canne. Bref… Chacune a adopté un style qui lui est propre.
La gauche du terrain, est prise d’assaut par les jeunes et les femmes. Ici, la fanfare est en pleine répétition, mais nul n’est indifférent à ses rythmes dansants. Soudain l’attraction du moment apparaît.
Il s’agit d’une jeune fille à bord d’un véhicule de type … semblable à un bois taillé en forme de masque en statut, elle attire l’attention de tous les passants.
Il est maintenant 10h37, tout est en place, la procession doit être amorcée et la fanfare ouvre le bal. Les hôtesses déjà en place tiennent une bande sur laquelle il est écrit ‘’ Djaka festival, agnayo gnitcheya agnayo djakaya’’, histoire de dire bienvenue à toutes les personnes présentes.
On y trouve un peu de tout, du wôyô que chantent les jeunes, de la musique traditionnelle du côté des vielles ainsi que la danse traditionnelle. Prêt de l’église universelle du royaume de Dieu, un lot de femme en uniforme accoure vers nous pour participer à la marche. Elles font parties de l’ association ‘’ AKAYRA’’.
La pancarte qu’elles tiennent laisse entrevoir ‘’ femmes dynamiques de Bribore’’. Nul ne résiste à la festivité du jour. Commerçants et passant sortent tous leurs appareils téléphoniques pour immortaliser ce moment.
C’est autour de 12h15minutes, que nous arrivons au stade municipal de Divo. Ici, la joie est également à son comble et es danseurs traditionnels égayent le public.
MK envoyée spéciale à Divo
Photo:Lebabi.net