La crise sanitaire du Covid-19 continue ses ravages, avec son cortège d'infectés et de morts à travers la planète. En cette journée commémorative du 11 avril 2011, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS) établit une corrélation entre cette pandémie virale et l'arrestation de Laurent Gbagbo lors de la crise postélectorale.
« Le choc de l'arrestation du Président Laurent GBAGBO en a tué beaucoup aussi »
La Côte d'Ivoire est à ce jour à 380 cas confirmés de personnes infectées au nouveau coronavirus. Cette crise sanitaire mondiale cristallise, ces derniers mois, l'attention de tous les pays du monde, tant ses dégâts humains sont importants.
N'empêche que la plateforme de l'opposition ivoirienne, Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), se souvient de son référent politique, Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril 2011.
En cette journée marquant le 9e anniversaire de l'arrestation de l'ancien président ivoirien, ses partisans se souviennent des moindres détails de ces circonstances qu'ils jugent douloureux.
« Ce triste matin d'avril 2011, ce sont des millions d'Ivoiriens et d'Africains, à travers toute la planète, qui ont été choqués et meurtris dans leur chair, de voir sur toutes les chaines de télévision internationales le Président en exercice de la République de Côte d'Ivoire, Son Excellence Laurent GBAGBO, arrêté, humilié et bafoué, depuis la résidence présidentielle jusqu'à l'hôtel du Golf », a déclaré Professeur Georges-Armand OUEGNIN, président de cette plateforme.
Poursuivant, l'ancien ministre de Gbagbo ajoute : « Oui, le COVID-19 tue; certes! Mais ce choc de l'arrestation du Président GBAGBO en a tué beaucoup aussi. »
Il appelle par ailleurs la Cour pénale internationale (CPI) à mettre fin aux poursuites contre l'ancien président Laurent Gbagbo et le ministre de la Jeunesse de son dernier gouvernement, Charles Blé Goudé, acquittés par la Chambre préliminaire I, le 15 janvier 2019.
Le Pr Ouegnin demande également aux autorités ivoiriennes « d’apaiser la vie politique en Côte d'Ivoire, afin d'éviter à notre pays un autre 11 Avril » en mettant fin aux poursuites contre des pro-Gbagbo, et à libérer les militaires et autres civils encore derrière les barreaux.
Puis, il demande au Président Alassane Ouattara de renoncer à l'adoption du Code électoral par ordonnance et à accepter la mise en place d'une Commission électorale indépendante (CEI) consensuelle. Car, conclut-il : « La paix en Côte d'Ivoire est à ce prix! »
Laurent Gbagbo