La célébration de la nouvelle année 2014 s’est faite avec faste dans plusieurs quartiers de la ville d’Abidjan et dans le reste du pays. Avec les cérémonies de lancement des lumières, des prières, des manifestations populaires…
Les festivités ont connu leur apothéose dans la nuit du 31 décembre 2013. Et le mercredi 1er janvier 2014, a été décrété, « jour férié, chômé et payé », dans un communiqué du gouvernement . Toutefois, le constat qui ressort ce jeudi 02 janvier est que tous les secteurs d’activités sont au ralenti.
A Abidjan Cocody-Riviera II, en lieu et place de l’embouteillage quotidien provoqué par les travaux de construction de l’échangeur, « la circulation est plutôt fluide », a rapporté un journaliste de Fratmat.info. Qui précise que, habituellement, aux heures de pointe, les bouchons dénombrés sur ce tronçon, accentuaient le calvaire des automobilistes. « Ils pouvaient aisément passer plus d’une heure à parcourir une distance de 15min », a-t-il expliqué.
Cette lenteur au niveau des activités est perceptible dans plusieurs entreprises de l’Etat. A Abidjan-Adjamé, certains travailleurs d’une entreprise de la place n’ont pas repris le boulot. Les bureaux sont restés fermés. Même constat, pour les commerçantes ambulantes et les restauratrices qui ont brillé par leur absence.
"La vendeuse de banane braisée n’est pas venue, ce matin", a déploré Mlle Soma Judith. Une des rares employées qui s’est rendue à son lieu de travail ce jour ; mais qui dit avoir des difficultés pour s’offrir un petit- déjeuner.
Comme on le voit, certains travailleurs du secteur informel ou pas, ont eu du mal à renouer avec leurs différentes activités. Et ce, après plus de 24 h de la nouvelle année. Certes certains d’entre eux ont décidé de poursuivre la célébration de la nouvelle année … Mais le travail doit reprendre.
Isabelle Somian
2 Janvier: Les activités au ralenti, au lendemain du nouvel an - Photo à titre d'illustration